Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a conjointement organisé du 18 au 19 décembre dernier avec le ministère du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, un atelier de revue visant à faire le bilan de la mise en œuvre du Programme de coopération des Nations Unies (CPD) au cours de l’année 2023 avec le Congo et de dégager les perspectives du programme 2024 avant la tenue du 4e comité de pilotage courant janvier 2024.
Le bilan permet aux parties prenantes impliquées de définir des orientations stratégiques visant à soutenir la mise en œuvre du document de programme, d’analyser les résultats obtenus et d’échanger sur les axes d’intervention futures.
Le CPD repose sur deux principaux piliers interdépendants qui traitent des problèmes liés à la gouvernance et à la consolidation de la paix (pilier 1); à la diversification économique durable et à la résilience des institutions et des communautés vulnérables au changement climatique et aux crises (pilier 2).
Pour Henry Réné Diouf, représentant résident adjoint du PNUD, le CPD, un Programme approuvé en 2019 et qui a commencé sa mise en œuvre en 2020, prévu pour être mis en oeuvre entre 2020 et 2024, va connaître une extension pour 2 ans; pour s’aligner d’abord avec le Plan national de développement du Congo (PND), mais aussi avec le programme de partenariat de tout le système des Nations-Unies avec le Gouvernement du Congo, qui a connu aussi une extension de 2 ans. “Cette revue est une opportunité pour nous rattraper et faire le bilan de ce qu’on a pu faire depuis lors, surtout mettre l’accent sur les contraintes qui ont fait qu’on n’a pas pu”
“ Avec le partenaire principal qui est le ministère du Plan, nous avons signé notre document de programme, mais aussi avec tous les autres partenaires d’exécution, nous allons faire le bilan, réfléchir avec vous, voir ce qu’on a pu réaliser, qu’est ce qu’on n’a pas pu faire, qu’est ce qui est toujours pertinent ce sur quoi on s’était accordé en début de cycle et comment nous orienter vers l’atteinte de nos objectifs, l’atteinte des objectifs du PND”, a réaffirmé le représentant résident adjoint du PNUD.
A l’ouverture des travaux, Franck Corneille Mampouya M’bama, directeur general du Plan et du développement (DGPD), a déclaré qu’à travers le cadre de coopération 2020-2022 du PNUD et qui a réussi à avoir l’extension jusqu’en 2026, le PND peut compter sur cet appui. «Ce CPD, nous l’avons élaboré sur la base du PND 2018-2022. Nous sommes aujourd’hui à une phase que nous devons concrétiser. 2024 constitue l’année de l’accélération de la mise en œuvre du PND. Nous ne devons pas échouer parce que le plan de travail annuel de 2024 doit constituer l’appui de la mise en œuvre du PND», a-t-il dit.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA