Les directeurs centraux et départementaux du ministère des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, se sont retrouvés les 5 et 6 juin derniers à Kintélé, pour un atelier sur l’appropriation des documents de politique nationale de l’action sociale et de son plan d’action 2023-2026. C’est le directeur de cabinet, Eugène Ickounga, qui a ouvert les travaux, en présence de la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma, gênée par une affection de la gorge.

Le directeur de cabinet a rappelé les grandes lignes de ce document qui met un accent particulier sur les mesures à prendre pour renforcer non seulement l’action sociale en faveur des couches vulnérables de la population, mais aussi les interventions d’urgence en matière humanitaire. «Il indique les actions requises pour mettre en œuvre l’engagement du Gouvernement en terme de socle minimum de la protection sociale», a précisé Eugène Ickounga.

Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma
Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma

Cet atelier, a-t-il expliqué, est organisé pour permettre aux directeurs centraux et départementaux de s’approprier de la politique nationale de l’action sociale et de son plan d’action 2023-26, notamment les priorités pour les cinq prochaines années. «Il s’agit de faire le point des activités réalisées et de projeter des nouvelles actions, afin d’améliorer la réponse apporter aux populations en détresse dont le nombre ne cesse de croître d’année en année».
Le ministère, à travers l’élaboration de ces nouveaux documents pragmatiques, a mis en œuvre une approche inclusive, associant toutes les parties prenantes. «Si nous avons voulu ratisser large à ce stade d’élaboration de nos documents, c’est pour éviter les écueils qui ont miné la mise en œuvre optimale des précédentes générations de la politique nationale de l’action sociale», a-t-il déclaré.
Il a invité les participants à enrichir ces documents. «Vous aurez aussi à définir une stratégie de déclinaison du plan d’action 2023-26 en plans départementaux d’action sociale et humanitaire», a dit Eugène Ickounga.
En quelques mots, la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma a simplement exhorté ses collaborateurs de se mettre au travail: «Nous avons aujourd’hui l’opportunité de pouvoir nous plonger dans les documents qui nous donneront des directives pour travailler, de l’adopter et de se l’approprier. Vous avez l’opportunité d’apporter votre touche afin que vous puissiez être fiers de ce travail que nous allons tous mettre en œuvre. J’attends de chacun de vous ses contributions».
Pour les cinq prochaines années, les actions que mène le ministère découleront de ces documents programmatiques, mais aussi et, surtout, avec les cinq domaines d’action prioritaires définis dans le programme quinquennal du Gouvernement.
A noter que la politique nationale d’action sociale et son plan d’action sont arrivés à leur terme depuis 2022. Il s’est agi de les évaluer et les réviser.
De manière spécifique, dans le domaine de l’action sociale, il s’agit d’actualiser le plan stratégique en faveur des personnes âgées 2017-2022; relancer les activités du Parlement des enfants; éteindre le système intégré de protection de l’enfant après son évaluation; faire aboutir l’enquête sur les enfants de la rue et ceux victimes de la traite; apporter la contribution du ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire dans la préparation des états généraux de l’Enseignement pour sa composante établissements spécialisés.

Cyr Armel
YABBAT-NGO