Le projet de protection sociale et d’inclusion productive des jeunes a tenu le 13 juin dernier à Brazzaville, sa première session ordinaire du comité de pilotage. C’était sous la direction directeur de cabinet de la ministre du Plan, des statistiques et de l’intégration régionale, en présence de deux autres collègues directeurs de cabinet: Eugène Ickonga des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire et des Petites et moyennes et Lucien Bienvenu Kendé de l’artisanat; du coordonnateur du projet, Antoine Régis Ngakegni, et des membres de l’unité de gestion du projet.

Cette première session du PIPJ s’est tenue dans un contexte particulièrement marqué par la clôture du projet Lisungi système des filets sociaux et par le démarrage effectif des activités de ce nouveau projet dont l’objectif de développement concorde avec la stratégie nationale de développement du pays, en l’occurrence le Programme national de développement: 2022-2024 qui prévoit dans le domaine social, la mise en place d’une politique nationale d’action sociale comme mesure transversale d’accompagnement du PND.

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Les membres du comité de pilotage

Ce contexte, a précisé Ferdinand Sosthène Likouka, «est également caractérisé par le fait que 2024 a été décrétée par le Chef de l’Etat, année de la jeunesse».
Il a indiqué que le Gouvernement est en train d’élaborer un programme de mise en oeuvre accélérée du Plan national de développement 2022-2026, consécutif à cette année de la jeunesse qui représente 76% de la population, d’après le RGPH-5.
L’objectif de ce plan est de relancer l’opérationnalisation du PND et de répondre aux principales préoccupations des jeunes, notamment le chômage, l’incivisme, l’inégalité des chances, le faible accompagnement technique et financier, la délinquance juvénile et l’oisiveté.
Pour lui, ce projet apparaît incontestablement comme l’une des solutions idoines à apporter non seulement à la protection sociale en promouvant la réduction de la vulnérabilité des jeunes, tout en favorisant leur résilience socio-économique, mais aussi et surtout, au développement, de leur compétence à l’employabilité.
A vrai dire, cette session était principalement consacrée à l’examen du projet du plan de travail, du budget annuel et du plan de passation de marché exercice 2024. «Ces documents permettront au projet de mettre en œuvre des activités programmées et budgétisées pour le reste des mois de l’année 2024. Il est attendu de ces principales activités, les résultats suivants: la création du fonds national de solidarité; de l’agence de gestion du RSU; de l’agence nationale d’insertion et de l’économie sociale et solidaire; le financement des transferts monétaires conditionnelles et des transferts monétaires pour une activité génératrice de revenus; les formations en auto-emploi de 3300 jeunes à Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso; la formation de 2600 jeunes grâce à la convention signée avec le ministère de l’Enseignement technique et professionnel», a-t-il expliqué.
Il a invité les membres du comité de pilotage à bien planifier dans le temps, les principales activités qui seront retenues «sans compromettre la capacité d’absorption financière qui est le baromètre significatif de l’évaluation du projet», a-t-il conclu.

Cyr Armel
YABBAT-NGO

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