Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki, a inauguré le 26 décembre dernier le nouvel entrepôt de la Centrale d’achat de médicaments essentiels et de produits de santé (CAMEPS), à Mpila. En présence du coordonnateur résident du système des Nations-Unies, Chris Mburu; de la représentante résidente du PNUD, Mme Adama-Dian Barry; du représentant de l’OMS, Lucien Manga; du représentant du FNUAP; du président du conseil d’administration de la CAMEPS, le Pr Ange Antoine Abena; du directeur général de la CAMEPS, Max Maxime Makoumba-Nzambi; de l’administrateur-maire de Ouenzé, Marcel Nganongo, etc.
D’une superficie de 900 m2, cet entrepôt a été construit grâce à un financement du Fonds mondial logé au PNUD. Il comporte une partie administrative de 360 m2, un espace dédié pour le futur laboratoire de qualité interne de niveau 1, un magasin d’une superficie de 533 m2 pour un volume de stockage de 3000 m3 dont les équipements de rangement sont en attente de réception, un local chambre froide qui comptera deux chambres froides positives et une chambre froide négative pour une superficie totale de 95 m2, un local technique qui abritera deux groupes électrogènes.
Le coût global des travaux réalisés par l’entreprise MBTP est de 1 milliard 13 millions 713.143 F.Cfa.
Pour Marcel Nganongo, la mise en service de ce nouvel entrepôt va accroître les capacités opérationnelles de la CAMEPS.
Max Maxime Makoumba-Nzambi a expliqué que la réalisation des missions de la Centrale, entre autres, de rendre disponible les médicaments génériques et produits de santé de qualité et d’accompagner l’action du Gouvernement dans la mise en œuvre des programmes de gratuité, exigeaient d’augmenter la capacité de stockage et la flotte de distribution de la CAMEPS.
Il a annoncé la réception prochaine de deux camions de 17 tonnes et de 4 Land cruiser. Pourtant, «beaucoup reste encore à faire. Nous ne sommes pas au terme de nos ambitions», a indiqué Max Maxime Makoumba-Nzambi, tout en émettant le vœu d’une construction d’un entrepôt dans la partie septentrionale du pays pour améliorer l’accessibilité géographique des médicaments.
La représentante résidente du PNUD, Mme Adam-Dian Barry, pense que cet ouvrage a été construit comme un outil intelligent. «Il respecte les normes environnementales et offre une personnalité avec une empreinte carbone réduite, en ce qu’il repose à terme partiellement sur une énergie renouvelable».
Elle s’est dite fière de noter que le Congo dispose désormais d’un édifice de cette qualité. «Nous formulons le vœu que cet outil va contribuer à améliorer les indicateurs de santé de la population en général et des femmes plus particulièrement»
Cyr Armel YABBAT-NGO
