Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a lancé le 7 février 2024 à Brazzaville les subventions Fonds mondial pour la période 2024-2026 (GC7) en République du Congo. C’était en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Comité de coordination nationale (CCN) et l’Agence d’aide humanitaire Catholic relief services (CRS). Ces ressources mobilisées auprès du Fonds mondial viendront soutenir les efforts d’extension de l’offre de services et l’accès aux services de santé concernant trois pathologies: le Vih-Sida, la tuberculose et le paludisme.
Afin de maintenir les acquis et parvenir à leur maîtrise le Congo, à travers le CCN, a soumis des demandes de financement auprès du secrétariat du Fonds mondial pour le GC7 et obtenu un financement pour chacune de ces maladies prioritaires y compris le renforcement du Système de santé pour un montant global de 59 298 512 800 FCFA sur trois ans de (2024 à 2026).
La présidente du CCN, Valery Maba Moukassa, a souligné que la période 2024-2026 s’annonce comme une opportunité sans précédent de transformer «nos ambitions en actions tangibles, de consulter nos acquis et de redoubler d’efforts pour améliorer la santé de nos communautés». Malgré le contexte économique et financier, a-t-elle dit, difficile de redoubler d’efforts. En termes de respect de ses engagements de cofinancement et de contrepartie, sans lequel plusieurs efforts consentis pendant l’élaboration de la demande de financement GC7 risquent d’être paralysé avec une forte probabilité de voir l’enveloppe du GC 7 être revue à la baisse avec les conséquences qui en découleront. 
Mme Adama Dian Barry, représentante du PNUD au Congo, a soutenu qu’au cours des années 2021 à 2023, les résultats significatifs ont été atteints, permettant notamment de toucher plus de 110000 personnes qui sont vulnérables et qui ont pu ainsi avoir accès soit au traitement ou à la prévention du Vih-sida, mais également de la tuberculose.
Pour le directeur régional de CRS, Jude Marie Banatte, grâce à la collaboration de l’équipe pays du Fonds mondial et le Comité de France internationale des projets financés par le CCN, le projet NFM a connu des résultats remarquables au cours des trois dernières années. Ces résultats sont un témoignage du travail acharné et du dévouement de chaque maillon de la chaîne. «Nous avons obtenu des résultats palpables pour les trois objectifs notamment une couverture à 96% de la distribution des moustiquaires imprégnés à longue durée d’action au niveau de la population, sur toute l’étendue du territoire donc, ce qui correspond après de 4000000 de moustiquaires en campagne de distribution de masse, ainsi que la distribution de routine dans les 12 départements du Congo», a-t-il dit.
Le directeur régional du Fonds mondial, le Dr Ibrahim Faria a rappelé que le Fonds mondial a signé sa première convention avec la République du Congo en 2006 et depuis jusqu’à fin 2023. Malgré ces investissements, il faut reconnaître que beaucoup reste à faire. Le Fonds mondial a augmenté les ressources allouées à la République du Congo, elle a été augmentée à environ 78 à 71000000 d’euros pour la période qui suit dans le cas de la lutte contre les le Vih-sida, la tuberculose et le paludisme. En plus de ces soixante-onze 1000000 d’euros, 19000000 d’euros ont été ajoutés dans le cas du renforcement du système de santé.
Cette subvention permettra de mettre un sous traitement. Ce qui représentera environ 50% des besoins en matière de prise en charge de VIH. Concernant la tuberculose, cette subvention permettra de prendre en charge environ 20000 cas par an, ce qui représente 85% des patients qui pourront avoir besoin de traitement. Pour le paludisme, c’est environ 528000 cas qui seront diagnostiqués et traités; 4000000 de moustiquaires seront distribuées aux populations congolaises.
Ouvrant les travaux, Gilbert Mokoki a souligné que le Congo a réussi le pari de passer à la première fenêtre de soumission des subventions fixées au 20 mars 2023. La demande jugée pertinente, a été approuvée par le comité technique de validation des propositions du Fonds mondial. Ce processus de longue haleine a abouti à la signature des subventions GC7 au mois de septembre 2023. Subventions pour lesquelles, le PNUD et le CRS sont les principaux récipiendaires.
Le ministre de la Santé a invité le responsable des programmes à plus d’engagement pour traduire dans les faits les objectifs fixés pour les cinq prochaines années.
Après le lancement du projet GC7 et du cofinancement des subventions du poids mondial, le directeur régional du Fonds mondial a remis symboliquement au ministre de la Santé et de la population les équipements de ce projet.
Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA
