Professeur des lettres, de nationalité congolaise, actuellement enseignante de la langue française, à Paris, en France, après l’université Marien Ngouabi, Sylvia Djouob a pris l’initiative d’organiser un concours de dictée ; la première édition de la « Semaine de la dictée du Grand prix Denis Sassou Nguesso ». Elle a fait ses études primaires au Congo et s’intéresse à la littérature. C’est ainsi que dès l’âge de 15 ans, elle a déjà écrit une nouvelle portant le titre « Mafouaou ». Cette nouvelle fut primée à Dakar, au Sénégal, quand l’auteur avait 17 ans.

Ce concours sur la dictée a eu lieu samedi 29 juillet 2023, à la présidence de l’université Marien Ngouabi, à Brazzaville. La compétition a concerné trois groupes de personnes des catégories différentes. Le premier a réuni des élèves du Cours moyen deuxième année (CM2) et des collégiens. Le deuxième groupe a concerné des lycéens et des étudiants. Le dernier groupe a eu pour candidats les citoyennes et des citoyens variés à l’épreuve de dictée. Les effectifs des candidats ont oscillé entre 10 pour le premier groupe, 39 pour le deuxième et 15 pour le troisième groupe. Les trois dictées du concours ont été des extraits tirés du livre intitulé « Le manguier, le fleuve et la souris » du Président de la République Denis Sassou Nguesso. L’objectif visé est d’inciter les jeunes et l’ensemble des citoyens à la lecture pour maîtriser et promouvoir la langue française qui est la langue de travail et des affaires pour les Congolais.
Les trois dictées tenues de manière simultanée ont permis de tester ces trois groupes pour mesurer leur niveau de connaissance et pour se rendre compte des difficultés auxquelles ils font face. La date de publication des résultats est pour bientôt, a rassuré Mme Djouob. La cérémonie connaîtra la remise des prix. La prochaine édition du concours de dictée, on la prévoit vers la fin de cette année. Elle pourra concerner les candidats âgés de 7 à 77 ans. Benoît Okogna, enseignant retraité, l’un des candidats, a donné ses impressions: « Pour moi, si je me suis présenté à ce concours de dictée, c’est un passetemps. En lisant l’annonce, je suis venu pour contribuer à cette épreuve. Je faisais bien la dictée quand j’étais élève. J’aimais beaucoup ce devoir. Pour faire une bonne dictée, il faut maîtriser la conjugaison, respecter les règles grammaticales et être un lecteur. La lecture permet de connaître les mots qu’on appelle mots difficiles. Je souhaite que cela se répète régulièrement. Je souhaite aussi beaucoup de courage à l’organisatrice et de bien choisir les textes. Pour ma part, la dictée n’a pas eu beaucoup d’obstacles ».
Mme Latitia Christelle Ndala, ménagère, participante a affirmé : « J’ai été motivée à participer parce que j’aime bien la langue française. Je fais cet exercice toute fois à la maison et je lis beaucoup avec mes enfants. J’avais déjà participé à ce concours de dictée en 2015, j’avais reçu un prix, le dictionnaire Larousse ».

Philippe BANZ