Se rendre compte de l’état d’avancement des travaux de réfection des wagons du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), afin de remettre en circulation les trains Air Mbinda et Air Pool, d’ici la fin du mois de janvier 2024. C’est le but de la ronde effectuée par le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Nsayi, mercredi 3 janvier 2024, dans les ateliers de matériel de traction (MT) du CFCO au Kilomètre 4, à Pointe-Noire. Il était accompagné d’Ignace Nganga, directeur général de cette société.

Il ressort de cette ronde que les techniciens, les ouvriers et les manœuvres, dans les différents ateliers visités (chaudronnerie, outillage, tôlerie, peinture…), s’attellent à la réparation des wagons, voitures et autres locomotives. En vue d’atteindre l’objectif que s’est fixé le ministre des Transports: remettre sur les rails les trains voyageurs Air Pool et Air Mbinda.

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Le ministre Sayi a pris le pari de remettre sur le rail les trains Air Pool et Air Mbinda

Appréciant le niveau d’exécution des travaux, Alphonse Poungou, chef de département de matériel remorqué (MR), a précisé: «La durée de réparation d’un wagon est de 45 jours. Aujourd’hui, nous avons déjà près de 300 wagons réparés dans l’année. Par rapport au planning de l’année fixé à 350 wagons, nous pouvons dire que, nous avons atteint notre objectif.»
La visite du ministre s’est poursuivie au Centre de formation professionnelle et d’apprentissage du CFCO, fermé depuis plusieurs années. «Ce centre doit rouvrir ses portes cette année», a promis Honoré Sayi.
«Je ne suis pas du côté de ceux qui se satisfont du travail accompli si ce n’est pas totalement fait. A l’époque, j’envisageai la reprise du transport ferroviaire dans ces axes, y compris le train Air Pool et le train messagerie. Un pour le 28 décembre et l’autre pour le 28 janvier. Mais il se trouve que des raisons techniques sont allées au-delà de ce qu’ont été nos prévisions et nos estimations. Tout est-il que, je demande à la direction générale du CFCO ainsi qu’à son secrétariat général, de travailler davantage, et faire de telle sorte qu’on ne soit pas dans les schémas habituels, où, en face d’une difficulté, on dit qu’on ne peut pas avancer, il n’y a pas de moyens. Non! Une société peut créer des moyens. Les financements qui sont aujourd’hui en train de faire que les wagons soient réparés ne sont pas des fonds propres au CFCO. Et je suis heureux de partager cela sans faire la publicité des opérateurs économiques. Que cela s’intensifie. Si jamais le CFCO ne peut pas avoir un fonds propre et que l’Etat ne soit pas en mesure de lui apporter quelques fonds, que les opérateurs économiques intéressés par le transport de la marchandise fassent des investissements, quitte à les amortir au fur et à mesure du transport accompli…Nous sommes dans la dynamique où le CFCO n’échoue pas. Il gagne. S’il n’a pas gagné, il se perfectionne, et tout le monde est invité à faire cela», a déclaré le ministre, au terme de sa visite.

Equateur Denis NGUIMBI