Le directeur général des transports terrestres, Mopaya Atali, a lancé le 21 juin à Brazzaville, la campagne d’actualisation du fichier national des automobilistes. Cette campagne permettra le recensement de tous les chauffeurs pour leur sécurité sociale à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et à la Caisse d’assurance maladie universelle (CAMU). L’opération se poursuivra jusqu’au 30 septembre 2024.
Cette campagne concerne les chauffeurs de taxi, taxi collectif, motocycles, minibus, autobus, autocars, camions, engins, propriétaires des véhicules (personnes morales ou physiques). Les intéressés vont présenter les documents d’identité à savoir: carte nationale d’identité, passeport, Numéro d’identification unique (NIU), Registre du commerce et de crédit mobilier (RCCM), récépissé; accompagnés du permis de conduire et de la carte grise.
Le directeur général des transports terrestres a expliqué le but de l’actualisation du fichier. «Le recensement consiste à enregistrer dans le fichier de la Direction générale de transport terrestre (DGTT), toutes les personnes qui ont des véhicules, des permis de conduire et des engins. Nous allons écraser dans notre fichier, les véhicules qui n’existent plus et mettre à jour ceux qui seront en circulation. Le chauffeur qui fait le métier doit être inscrit chez nous comme chauffeur de taxi, de bus, chauffeur personnel, chauffeur de Coaster, chauffeur d’engin», a-t-il souligné.
De même, Mopaya Atali a apporté un éclaircissement aux chauffeurs de motocycle. «Pour ceux qui font le métier de motocycle, votre situation est en étude au niveau du Gouvernement. Il nous a instruit de régulariser cette activité. Le recensement rentre dans le cadre de la régularisation de votre situation et vous devez-vous enregistrer. Pour ceux qui n’ont pas de carte grise, vous avez l’obligation de vous inscrire pour l’obtenir et acquérir une immatriculation pour votre moto», a-t-il déclaré.
Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Nsayi, a donné son avis sur cette campagne. «Nous sommes tous appelés à bien faire ce que la République et la sécurité routière demandent. Nous devons faire de telle sorte que cet enrôlement ait lieu au niveau de tous les transporteurs, pour avoir la maîtrise de tous les véhicules en circulation dans notre pays», a-t-il confié.
La campagne d’actualisation a connu la participation des chauffeurs, des transporteurs de motos, de taxi et les responsables des associations des transporteurs, etc. Elle va s’étendre dans tous les départements.
A.
N’K-K
