La disparition en mars 2021 de Guy Brice Parfait Kolelas, dit PAKO (qui était devenu une sorte d’icône, incontestablement), a laissé un vide au sein de son parti, l’UDH-Yuki (Union des démocrates humanistes), que ses anciens camarades ont bien du mal à combler. Deux tendances s’opposent au grand jour. La première a à sa tête le premier vice-président Pascal Ngouanou, la deuxième, le deuxième vice-président Gilles Parfait Bassindikila. Chaque camp a commencé par contester la légitimité des actes posés par l’autre camp. Puis le premier camp ayant prononcé la suspension du leader du second camp, ce dernier et ses partisans ont répliqué en sanctionnant à leur tour Pascal Ngouanou. Les militants se demandent pourquoi les cadres de leur parti se bouffent le nez, quelques jours seulement après l’inhumation en France de leur défunt président.