Le Centre d’actions pour le développement (CAD) a, dans un rapport dévoilé en conférence de presse par son directeur exécutif Trésor Nzila, jeté un pavé dans la mare en mettant au jour les pratiques de torture au Congo. Ce rapport parle de «l’usage routinier de la torture dans les lieux officiel de détention», alors que le pays a ratifié la convention de lutte contre la torture. «Des dizaines de familles ont été endeuillées, et de nombreux jeunes ont été handicapés à cause de l torture», souligne l’organisation de promotion et de défense des droits de l’homme, qui dénonce par ailleurs la «complicité des magistrats», ces derniers étant incapables, selon elle d’ouvrir les dossiers et de les faire aboutir. Le ministère de la Justice devrait un peu se remuer et faire les efforts voulus pour améliorer la situation.