Pour éradiquer les violences en milieu scolaire, plusieurs pistes sont actuellement explorées, dont l’uniformisation de la tenue dans les sous-secteurs de l’enseignement général et technique. C’est ce à quoi le Gouvernement s’attèle.

Christian Grégoire Epouma, président de l’Association des parents d’élèves et étudiants du Congo (APEEC) a invité la communauté parentale congolaise à la patience et au calme, en attendant la publication du décrét y relatif.
C’était au cours d’une interview qu’il a accordée à la presse nationale, le 22 août 2023 à Brazzaville.
Les semaines passent et les couleurs de la rentrée s’annoncent. C’est un évènement auquel les parents sont appelés à se préparer. Malheureusement, il se pose encore la question de l’unification de la tenue scolaire soulevée par les ministres de l’Enseignement général Jean-Luc Mouthou, de l’enseignement technique Ghislain Thierry Maguessa Ebomé et du président en exercice de l’APEEC Christian Grégoire Epouma. «Je profite de vos micros pour dire aux parents de prendre leur mal en patience, puisqu’il s’agit maintenant d’une question administrative c’est-à-dire la publication du décret qui apporte la précision sur les couleurs de la tenue scolaire au niveau de ces deux sous-secteurs de l’enseignement. Nous partageons la même inquiétude avec les parents», a dit Christian Grégoire Epouma.
A la question de savoir :qu’adviendrait-il si on arrivait en septembre sans être édifiés?
Le président de l’APEEC entrevoit la recrudescence des actes de banditisme en milieu scolaire: «Nous risquerons de vivre les mêmes affrontements dans les rues, les agglomérations…»
Au sujet des commerçants qui ont déjà mis les anciennes tenues sur le marché, il les a également invités à la patience. «Le commerce, c’est aussi les risques. Nous sommes les partenaires du Gouvernement, nous attendons tous la publication de ce décret qui est dans le circuit d’approbation pour recueillir les contreseings des ministres concernés», a-t-il précisé.
Cette approche de solution ne requiert pas l’assentiment de toute la communauté éducative. Certains pensent qu’il faut moraliser la société congolaise.

Victor GUEMBELA