Onze sœurs de la Société des Oblates Apostoliques de Notre-Dame de Lourdes ont émis leurs vœux définitifs entre les mains de leur assistante générale. C’était samedi 16 décembre 2023, à l’orée du 3è dimanche de l’Avent de l’année liturgique B, en l’église cathédrale Sacré-Cœur de Brazzaville.

L’eucharistie était présidée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque métropolitain de Brazzaville et président de la Conférence épiscopale du Congo (CEC). Elle a eu pour concélébrant Mgr Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et de la Province ecclésiastique du centre (PEC), vice-président de la CEC; les abbés Vivien Carol Etouolo, Jean-Baptiste Ngoyi Ngoma, Vincent Massengo, respectivement secrétaire général de la CEC, gestionnaire, vicaire général de Brazzaville ainsi que le père Raphaël Bazebizonza, vicaire épiscopal chargé de la vie consacrée et bien d’autres prêtres. De nombreux fidèles, ainsi que des parents, amis et connaissances sont venus témoigner leur affection aux élues du jour dans une ambiance bien soutenue aux sons rythmés de la chorale Cardinal Emile Biayenda de la cathédrale Sacré-Cœur. Soeur Emma Biyendolo, maîtresse des novices, a présenté l’historique de la société à l’honneur.
Au cours de son homélie, Mgr l’archevêque a invité les élues du jour à méditer sur trois choses: «l’Immaculée Conception»; «l’humilité de Marie caractérisée par sa contemplation, sa chasteté au célibat»; «le sens du service de Marie qui se définit comme la servante du Seigneur». Son fiat s’est manifesté par un Oui: «je suis la servante du Seigneur qu’il me soit fait selon sa volonté». Ensuite, l’archevêque a demandé aux onze sœurs de demeurer dans la prière, de demeurer attachées à Marie, à Jésus et de le suivre.
Après l’homélie, les onze élues ont prononcé leurs vœux définitifs selon la formule consacrée par leur constitution. Le rite des vœux était accompagné de l’engagement définitif de chacune des professes. Elles ont remis leurs vœux à l’assistante générale de leur société, sœur Hortense Gabi, qui les a reçus favorablement en disant: «J’ai pris acte de votre engagement». Pour leur consécration définitive, chacune d’elle a choisi une parole de vie tirée des textes bibliques. Il s’agit, pour Clémence Mbembe: «Oui, il est bon, il est doux pour les frères de vivre ensemble et d’être unis (Ps 133, 1)»; Charlotte Mokomba: «Sur mon lit, au long de la nuit, je cherche celui que j’aime. Je le cherche mais ne le rencontre pas… (Ct 3, 1-4)»; Dorothée Régie Mbemba: «De votre bouche ne doit sortir aucun mauvais propos, mais plutôt toute bonne parole capable d’édifier, quand il le faut, et de faire du bien à ceux qui l’entendent (Eph. 4, 29)»; Aimée Bénédicte Pandre: «Dirige ton chemin vers le Seigneur, fais-Lui confiance, et Lui, il agira (Ps 36, 5)»; Flora Jeannette Kouzouyo Kapassio: «Le Seigneur est mon secours, je ne craindrai pas (Héb. 13, 6)»; Marie Mayoulou Bouanga: «Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son fils unique, afin que celui qui croit en Lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle (Jn. 3, 16)»; Sylvie Biyela: «Marie dit alors: je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi selon ta Parole (Lc. 1, 38)»; Aimée Christiane Nkoula: «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle (Jn. 6, 68)»; Fabienne Foutoula: «Je suis la servante du Seigneur, qu’il m’advienne selon ta Parole (Lc. 1, 38)»; Adolphine Louloundadio: «Et quiconque aura quitté maison, père, mère, frères, sœurs, enfants ou champs, à cause de mon nom, recevra beaucoup plus… (Mt. 19, 29)»; Charlotte Nseya Tshumou: «Avant même de te modeler au ventre de ta mère, je t’ai connu; avant même que tu sois sorti du sein; je t’ai consacré; comme prophète des nations, je t’ai établi… (Jr. 1, 5-8)».
Peu avant la fin de la célébration eucharistique, sœur Dorothée Mbemba a pris la parole au nom de ses consœurs pour magnifier le nom du Seigneur qui a fait d’elles des serviteurs inutiles dans ce champ plein d’embûches.
A signaler que la Société des Oblates Apostoliques a pour vocation de venir en aide aux personnes en détresse et aux orphelins.

Pascal
BIOZI KIMINOU