Le ministère public et une commission parlementaire italiens qui enquêtent sur l’affaire de corruption dans laquelle pèseraient de lourds soupçons impliquant le géant pétrolier ENI au Congo demandent de stopper durant deux ans les activités de la multinationale dans ce pays. L’information a été révélée par le Journal Corriere della Sera. La demande des parlementaires italiens adressée au juge qui mène les enquêtes préliminaires «est destinée à éclaircir l’opacité organisationnelle d’ENI qui n’a pas pu empêcher en 2015 que son chef de zone, Roberto Casula, opère une vaste corruption internationale».