Suite à l’arrestation de Christ Belvy Dongui, coordonnateur adjoint et porte-parole du Mouvement Ras-le-bol, les coordinations nationales des plateformes Cercle des droits de l’homme et de développement (CDHD) et Mouvement citoyen ras-le-bol, membres du Réseau des défenseurs des droits humains d’Afrique centrale (REDHAC), ont rendu publique une déclaration. Réunis le lundi 29 mars dernier, ces deux plateformes s’insurgent contre les autorités policières sur l’arrestation arbitraire, selon elles, de M. Christ Belvy Dongui, «enlevé» le jeudi 25 mars dernier à son domicile, au quartier Mayanga, à Madibou, le huitième arrondissement. Elles sollicitent sa libération pure et simple.

Pour ces plateformes, cette arrestation est en violation des lois et règlements de la République, ainsi que des conventions et traités internationaux ratifiés par le Congo relatifs aux droits de l’homme. «La Constitution du 25 octobre 2015 dispose en son article 11 que toute personne arrêtée, est informée du motif de son arrestation et de ses droits dans une langue qu’elle comprend», ont-elles indiqué.
Les coordinations nationales de ces deux plateformes exigent la libération sans condition de Christ Belvy Dongui et du Docteur Alexandre Ibacka Dzabana, l’un des coordonnateurs, «enlevé» lui aussi le 11 mars dernier près de son domicile et conduit à la Centrale d’intelligence et de documentation (CID).
La charte des droits de l’homme et des libertés adoptée le 29 mai 1991 par la conférence nationale souveraine dispose en son article 26: «Tout citoyen congolais a le droit de résister à toute forme de dictature ou d’oppression», ont-elles rappelé.

Pascal BIOZI KIMINOU