En faisant la ronde des nouvelles structures sous-tutelle, le ministre de la Jeunesse et des sports, de l’Education civique, de la formation qualifiante et de l’emploi, Hugues Ngouélondélé, ne s’attendait pas à découvrir un cadre de travail aussi dégradé à l’Inspection générale de la jeunesse et de l’éducation civique.

Le ministre Hugues Ngouélondélé souhaitait s’assurer de visu des conditions de travail de ses collaborateurs. Et c’est ce qu’il a fait, mardi 15 juin dernier.
La visite qui a duré près de deux heures a permis aux personnels d’aborder des questions relatives à leurs conditions de travail et à leurs attentes, et de mettre en avant leurs expériences.
Première halte du ministre: l’Inspection générale de la jeunesse et de l’éducation civique. Constat: les collaborateurs ont l’air bien dans leur peau, mais leur cadre de travail n’est ni coquet, ni propre. Trois des cinq bâtiments, vétustes, traduisent l’inconfort des lieux. La plupart des agents sont dans la promiscuité. Dans la cour, l’espace vert est mal entretenu. Derrière le bâtiment principal, existe une poche d’insalubrité symbolisée par de hautes herbes et des détritus. Ici le mot «salubrité» serait vide de sens. Le ministre a dû interpeller ses collaborateurs sur cette situation.
Un immeuble héberge la direction générale de la formation qualifiante, deuxième étape de la visite. Le cadre est certes propre, mais les agents travaillent dans des bureaux mal aérés. Ils n’ont pour cour qu’un couloir.
Le Projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE) est beaucoup mieux loti que les premiers sites visités par le ministre. Ses locaux sont dans un bel immeuble avec des vastes bureaux et un confort à nul autre pareil, au Plateaux des 15 ans.
Le ministre s’est dit disponible pour veiller à l’optimisation des conditions de travail des personnels, ainsi que celles d’évolution des cadres. Et il leur a traduit les défis et les urgences de leurs secteurs respectifs.

G.-S.M.