Née aux Etats-Unis, d’une mère américaine et d’un père dont elle recherche les origines, Mme Janiqwa Dejuanya Gertry est une ingénieure en informatique de l’université de Géorgie.
Dans une conférence-débat qui s’est tenue à l’université Marien Ngouabi, sur le thème: «La mémoire de la traite négrière chez les Afro-Américains et leur quête pour la terre ancestrale», Mme Janiqwa Dejuanya Gertry, oratrice, affirme que le Congo et l’Angola sont les pays où l’on avait pris beaucoup d’esclaves dans les années 1870. Et ses esclaves, une fois arrivés en Amérique oubliant leurs origines, étaient soumis au régime américain.
En effet, une bonne partie de la population des Etats-Unis est aujourd’hui constituée d’Africains. Ces derniers au fil des temps, ont fondé des familles. C’est ainsi que 400 ans après la traite négrière, certains Afro-américains n’ont pas la nette compréhension de leurs véritables origines. Lors de cette conférence débat, Mme Janiqwa Dejuanya Gertry a déclaré aussi que lors des festivités africaines en Amérique, elle se sentait liée au rythme de la musique traditionnelle congolaise, la poussant à retracer ses origines en effectuant un test ADN pour avoir la connaissance exacte de ses origines.
Les résultats du test ADN démontrent qu’elle est originaire du Congo, pays d’origine de son père qui est Téké. Voilà la raison pour laquelle elle s’est décidée à venir au Congo pour la deuxième fois, afin de mettre en valeur la culture Téké pour la faire connaitre au monde entier.
Mme Janiqwa Dejuanya Gertry, après son exposé, a répondu aux multiples questions des participants. Parmi ceux-ci figuraient des étudiants de l’université Marien Ngouabi et d’autres invités.
Cette conférence-débat s’est tenue le lundi 9 août 2021 à l’université Marien Ngouabi, grâce au responsable du parcours Master LVE communication, Didier Ange Loumbouzo, et Morvelle Thiery Tsono, enseignant de langue anglaise LVE.

Gladys ITOUA KAYES
& Jophé LOUBAKI (Stagiaires)