La circulation n’en finit plus de donner des migraines aux automobilistes de la capitale, contraints sur certains axes de rouler parechoc contre parechoc. Et pas seulement aux heures de pointe. C’est le cas sur l’avenue de l’OUA (entre le CEG Angola Libre et le lycée Savorgnan de Brazza), l’avenue de la Paix (entre le rond-point Moungali et le croisement avec la rue Mbochi), le prolongement de l’avenue de la Paix jusqu’au rond-point Mazala, l’avenue des Trois Martyrs (entre le rond-point Koulounda et l’hôpital de Talangaï), pour ne citer que ces tronçons-là. La capitale vit au rythme des embouteillages. Et quand le Président de la République vient à sortir de son palais pour se rendre quelque part, Brazzaville étouffe, ralentit de plus belle; les jurons fusent de partout. Ces engorgements constituent aujourd’hui, un casse-tête pour les populations. Ils les découragent et causent un manque à gagner qu’on ne peut évaluer. Il y a perte de temps, effets de la pollution, accidents de circulation, etc. Faut-il, pour répondre à la pressante demande de mobilité urbaine, dire aux pouvoirs publics que la réalisation des voies de contournement dans les quartiers résoudra, en grande partie, cette difficulté?