Initiative du Groupe Canal+ visant à contribuer au développement et à l’épanouissement des talents dans les métiers de l’audiovisuel et du cinéma en Afrique, Canal+ University a procédé du 2 au 4 décembre 2022 à l’organisation d’un atelier en faveur des jeunes reporters sportifs, à l’occasion des qualificatifs de la phase zonale du championnat africain de football scolaire de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) en République du Congo.
L’atelier qui a regroupé 25 des jeunes journalistes en formation au département des sciences et techniques de la communication de la faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) de l’Université Marien Ngouabi a été animé par Charles Mbuya animateurs des émissions sportives à Canal+. Par la même occasion, des jeunes arbitres ont été formés.
Le championnat scolaire africain UNIFFAC a été une opportunité offerte aux jeunes journalistes en herbe de mettre en pratique ce qu’ils ont appris deux jours durant. C’est la troisième fois, avec le concours de Canal+, que Charles Mbuya animait une formation en journalisme sportif en République du Congo. Mais les formations précédentes d’au moins une semaine, ne concernaient que des journalistes sportifs professionnels.
Cette fois, Canal+ a pensé investir sur les jeunes non expérimentés. L’idée étant de «préparer des futures générations des journalistes sportifs», a fait savoir Charles Mbuya. Et quand la Confédération africaine de football a sollicité Canal+ University de piloter ce projet, «on n’a pas hésité parce que c’est quelque chose qu’on aime faire», a-t-il poursuivi.
Gaëlla Goma-Kongo, une participante à la formation, a retenu que «grâce à cette formation, on ne peut pas s’improviser journaliste sportive. Il est avant tout question de passion, d’aimer la chose. Pour prétendre réaliser un reportage sur un match de football, par exemple, il est important de se préparer, en se documentant et en s’informant, à l’avance, sur les deux équipes, les joueurs, etc. pendant la rencontre, il est question de prendre des notes…l’atelier n’a certes pas duré longtemps, mais j’ai appris pas mal de choses», a-t-elle déclaré, en souhaitant que ce genre d’initiatives se renouvellent.

Marcellin MOUZITA