Le Réseau des journalistes et communicateurs congolais pour la promotion et l’émulation du citoyen (RJCPEC), présidé par Sametone Ondendé, a décoré onze personnalités issues de différentes structures, sur la base de leurs activités et de leur savoir-faire. Juste Justin Goma Gabou, sénateur, cadre et président de la coopérative agropastorale ‘’Ya Diyi’’ œuvre pour la valorisation et la promotion de l’apiculture au Congo. Il a été décoré le 4 mars 2023 à Brazzaville, en présence de diverses personnalités et invités.

Le sénateur Goma Gabou a reçu des mains du président Sametone Ondendé le prix d’excellence et le trophée d’or offerts par le RJCPEC. Ce prix lui a été décerné pour ses efforts dans la production et la promotion du miel, mais aussi pour l’école qu’il a créée à Pointe-Noire pour former les gens dans le domaine de l’apiculture. «Nous reconnaissons ses efforts dans la production du miel; que les mérites de certains ne soient pas reconnus avec exubérance et éloquence qu’à leur mort, notamment dans les oraisons funèbres. Nous voulons briser ce tabou. Le RJCPEC tient à reconnaître les efforts du sénateur dans son travail de producteur de miel, dans la recherche de la méritocratie et dans la gestion du temps», a souligné Sametone Ondendé.
Peu avant de prendre la parole au nom de tous les lauréats, le sénateur Goma Gabou a été invité par les organisateurs à parler de son expérience dans l’apiculture. Il a confié que l’élevage des abeilles, est un métier peu connu au Congo. «J’ai voulu faire en quelque sorte que les Congolais s’ y intéressent. L’apiculture c’est le domaine dans lequel, je suis impliqué, j’y suis avant même que je ne devienne sénateur. L’apiculture peut procurer beaucoup d’avantages avec peu d’efforts».
«Je voudrais dire que le miel est un produit classé, au même titre de matière première que le pétrole. C’est pour cela que je demande aux côtés d’autres cultures de pratiquer l’apiculture, ça rapporte. J’ai ouvert une école de formation en apiculture professionnelle à Pointe-Noire, nous sommes en train de l’élargir dans tous les départements du Congo. Nous voulons qu’au sortir de là que les Congolais aient la possibilité d’avoir le vrai matériel de travail», a-t-il poursuivi.
«Nous nous sommes dits, comme il y aura beaucoup d’apiculteurs, il faut que ce miel soit certifié pour le vendre à l’extérieur. Et pour ce faire, il y a la coopérative ‘’Ya Diyi’’ qui va certainement devenir une centrale d’achat en ayant une certification. Sur ce point, la CONOC et l’agence nationale de normalisation et de la qualité m’ont demandé d’aller retirer mon certificat. Il y a donc du travail que je suis en train de faire avec les autres membres de la coopérative. Nous avons 2000 ruches en ce moment», a-t-il conclu.

Alain-Patrick MASSAMBA