Candidat à la présidence de la Ligue de basket-ball de Brazzaville, Landry Mberé ambitionne, s’il est élu ce 25 mars de donner une nouvelle dynamique au basket brazzavillois.
*Comment vous vous présenter à nos lecteurs ?
**Je suis un ancien basketteur. Mes débuts remontent à 1991. J’ai porté successivement les maillots d’Anges-Noirs BC (199 et d’Inter Club (1997). Mais après les événements politiques de 1997, j’ai dû quitter le pays. Aujourd’hui, je suis candidat à la présidence de la Ligue de Brazzaville.

*Qu’est-ce qui a bien pu vous motiver à postuler à la présidence de cette Ligue ?
**C’est simplement d’abord la passion que nous avons pour le basket-ball. Ensuite la mise de nos compétences au service de ce sport que nous aimons et que nous avons pratiqué en tentant d’apporter quelque chose de nouveau. Les dirigeants actuels ont fait ce qu’ils ont pu, nous voulons prendre le relais pour redynamiser ce sport dans la capitale, lui donner plus de visibilité. Bref, il est temps, pour nous, d’être au service de ce sport et de ses pratiquants.

*Quelles seront les grandes lignes de votre mandat si vous étiez élu ?
** Nous allons nous focaliser principalement sur la formation et l’organisation des clubs. Ensuite nous comptons transformer la Ligue en une organisation performante par un management participatif et transparent de tous les acteurs en assurant une gouvernance éthique des personnes et des ressources financières. Nous comptons aussi mettre en œuvre des mécanismes de communication pour médiatiser notre discipline pour qu’il soit davantage vulgarisé et devienne peut-être le sport numéro 2 dans notre pays.

*Quelle sera votre politique en faveur des clubs ?
** L’urgence de fédérer toutes les forces vives, de ramener l’amour dans le milieu du basket-ball brazzavillois s’impose.

*Que ferez-vous de l’héritage de votre prédécesseur ?
**Tout héritage doit être fructifié. Nous comptons mettre à contribution notre prédécesseur pour son expérience, car il a su diriger la Ligue pendant de nombreuses années.

*Problème épineux s’il en est: les moyens financiers. Avez-vous une philosophie en la matière ?
** L’argent, c’est le nerf de la guerre. Les moyens financiers ne sont pas toujours à notre portée. Nous espérons mettre à contribution tout le monde: le Gouvernement, la Fédération, les dirigeants des clubs, les partenaires extérieurs, tant publics que privés, pour pouvoir mettre en œuvre la politique de financement et de gestion de la Ligue.

*Pouvez-vous conclure
** Que tous les amoureux du basket nous soutiennent. Que les dirigeants fédéraux et nationaux nous aident à réaliser le projet que nous avons pour notre jeunesse.

Propos recueillis par
Guy-Saturnin
MAHOUNGOU