L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) conduite par Dr Yannick Arianne Rasoarimanana, représentante résidente de cette institution en République du Congo, et le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Avec le ministre de tutelle, Pr Paul Valentin Ngobo, il a été coorganisé, jeudi 25 mai dernier à Brazzaville, une formation dans le cadre du lancement de l’initiative ‘’Main dans la Main’’ et du projet d’appui au renforcement des capacités techniques et organisationnelles des acteurs de la chaîne de valeur du manioc dans les zones agricoles protégées (ZAP) qui s’inscrit dans l’initiative ‘’One country, one product’’ (projet OCOP).

Pour la représentante de la FAO au Congo, cette initiative «contribue à la mise en œuvre de programmes nationaux ambitieux qui visent à accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires en s’appuyant sur les marchés et à éradiquer la pauvreté, éliminer la faim et réduire les inégalités».
Cette rencontre était l’occasion de présenter les grandes lignes et de poser des bases pour une appropriation efficace du concept ‘’Main dans la Main’’, de procéder à la présentation et à la signature du projet OCOP et de procéder à la remise officielle du SVIRE-C (Valorisation intégrée des ressources en eau). Cet atelier marque le début des deux initiatives qui visent à améliorer de manière durable la nutrition et les moyens de subsistance en République du Congo.
Il s’agira, in fine, d’accélérer la transformation structurelle de l’agriculture et le développement rural durable en vue d’éliminer la pauvreté selon qu’il est inscrit dans les Objectifs du développement durable (ODD1), la faim et la malnutrition sous toutes ses formes (ODD2), et de contribuer à l’atteinte des autres objectifs de développement durable.
Le programme assurera l’approfondissement des études de faisabilité économique des quatre filières retenues par le HiHi-Congo: le développement de la farine de manioc; la production de soja et de maïs pour l’alimentation animale et humaine, le développement de l’élevage de volailles et la valorisation intégrée des ressources en eau pour l’agriculture, l’élevage et la pisciculture. Il fournira également une plateforme de collaboration et de coordination entre acteurs impliqués dans le système mondial de la sécurité alimentaire, y compris les Gouvernements nationaux, les ONG, et les agences des Nations Unies.
Ouvrant les travaux, le ministre Paul Valentin Ngobo qui a loué la franche et riche collaboration entre la FAO et le Gouvernement du Congo dans le secteur agroalimentaire, a conclu son allocution en soulignant que «la mise en œuvre de ce projet vise à protéger les zones agricoles et contribuera à lutter contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. En outre, cela contribuera à réduire les importations alimentaires coûteuses qui pèsent sur l’Etat congolais».

Gaule D’AMBERT