Le ministère en charge de la réforme de l’Etat a validé son plan stratégique qui définit les grandes orientations et fixe les objectifs pour guider les actions des années à venir. Les travaux de l’atelier ont été tenus à Kintélé du 29 juin au 1er juillet 2023 avec l’appui du Projet des réformes intégrées du secteur public (PRISP), financé par la Banque mondiale. Ils étaient ouverts et clôturés par Luc Joseph Okio, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la réforme de l’Etat.

L’atelier a regroupé trente-huit participants, dont les experts de la mission d’assistance technique (MAT) de la Banque mondiale qui ont assuré l’encadrement de l’étude et les cadres dudit ministère.
L’examen a consisté en une lecture d’aspects comme le pilotage et la coordination, la modernisation de l’Etat et au cadre opérationnel, l’évaluation des réformes, la production et la gestion des données, la communication et la gestion des connaissances et, enfin, sur les hypothèses et les risques.
Thomas Bandia, coordonnateur du PRISP, a souligné que le soutien du Projet à la tenue de cet atelier s’inscrit dans la sous-composante 1.2 relative au renforcement de la gestion de la dépense publique. Cette sous-composante vise à renforcer l’efficacité du budget d’investissement public et appuyer le Gouvernement dans la rationalisation de son système de gestion des dépenses publiques afin de rendre les allocations des budgets et des priorités plus efficientes.
Ouvrant les travaux, Luc Joseph Okio a indiqué que le plan stratégique définit une vision à long terme et donne une orientation stratégique pour l’action du ministère. Il établit les objectifs et les priorités qui vont guider les décisions pour une meilleure coordination et une utilisation optimale des ressources. Ce plan, a-t-il ajouté, constitue une feuille de route claire qui assure la cohérence organisationnelle et permet le suivi et l’évaluation des actions engagées.
A la clôture, le ministre a donné son appréciation sur les résultats obtenus. «Ce plan stratégique est le fruit de notre volonté commune de faire avancer le ministère en charge de la réforme de l’Etat vers de nouveaux horizons. Notre véritable défi commencera au début de l’année 2024, lorsqu’il s’agira de la mise en œuvre de ce plan stratégique. Votre engagement, l’expertise mise à notre disposition par la Banque mondiale, toutes vos contributions ont permis d’élaborer un plan stratégique solide et pertinent qui facilitera le passage en mode de budget programme», a-t-il dit.
A l’ouverture, l’atelier de validation du plan stratégique a connu la participation des ministres Jean Marc Thystère Tchicaya des Zones économiques spéciales; Ludovic Ngatsé du Budget et Jean Rosaire Ibara du Contrôle d’Etat.

Ph. B. et A. N’K-K.