Le directeur général de l’Agence de régulation des Postes et communications électroniques (ARPCE), Louis Marc Sakala, a échangé le 31 janvier 2024 avec les responsables des associations de défense des droits des consommateurs. Les échanges ont porté entre autres sur la compréhension du calcul des coûts, les prix du Mégabit de l’internet et l’application de ces coûts par les consommateurs. Cette réunion fait suite à celle tenue entre l’ARPCE et les responsables des opérateurs de téléphonie mobile.
L’objectif de cette rencontre était de sensibiliser les associations de défense des droits des consommateurs sur l’ajustement des tarifs afin qu’ils servent à leur tour de relais d’informations auprès des consommateurs.
«Les questions ont été évoquées sur les prochaines tranches tarifaires, qui sont actuellement en cours d’étude et de calcul. Nous avons promis de faire un retour aux différents présidents d’associations de défense des droits des consommateurs afin de les rassurer que le calcul se fera en toute impartialité, en tenant compte de tous les facteurs endogènes et exogènes que nous vivons tous dans le pays et à l’extérieur du pays», a déclaré Louis Marc Sakala.
Pour Idriss Antonin Bossoto, président de l’Association des consommateurs des services des postes et télécommunications, les intérêts des consommateurs ne peuvent pas être mis de côté, mais, il fallait également assurer la protection du business des opérateurs. «Le directeur général de l’ARPCE et son institution ont prévu dans les jours à venir organiser un atelier de sensibilisation sur la tarification des prix du secteur des télécommunications. Ce séminaire permettra aux associations des consommateurs et au grand public d’avoir des idées claires sur la problématique des tarifications, mais également des intérêts des consommateurs et des utilisateurs des communications électroniques en République du Congo», a-t-il dit.
Pour sa part, Gelasse Eric Malonga Malonga, président de l’Association congolaise des consommateurs (ACC), a affirmé: «Par rapport aux plaintes des opérateurs qui avaient déjà augmenté les prix de l’offre internet, le directeur général a mis à notre disposition toutes les situations. Il va regarder comment faire du poids avec ces mesures, parce qu’il faut voir le côté consommateur et le côté entreprise. Si les entreprises déclarent faillite, c’est le chômage; le consommateur doit aussi être protégé».

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA