La députée de la deuxième circonscription électorale de Poto-Poto, Charlotte Opimbat, était face à ses mandants le jeudi 7 septembre 2023, à la mairie centrale de Brazzaville. Pour faire la restitution des travaux de la 3e session ordinaire administrative de la quinzième législature de l’Assemblée nationale, tenue du 2 juin au 13 août 2023. Cette session comportait 31 affaires, dont douze seulement ont été examinées et adoptées. Parmi lesquelles, le débat d’orientation budgétaire qui découle du projet de budget de l’Etat. «Les députés membres de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale auditionnent les différents ministres sur leurs projets de budget programme. La Commission dresse un rapport qui fera l’objet de discussions à la plénière», a expliqué Charlotte Opimbat.
Elle a dégagé la différence entre la question d’actualité et les questions orales avec débats au Gouvernement. «Les deux formules sont prévues dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La question d’actualité tient compte de l’actualité du moment. Lorsqu’il s’est agi de la défaite des Diables-Rouges football, lors du match contre le Mali (4-0) à Bamako, comptant pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations dont la phase finale se disputera en janvier 2024, en Côte-d’Ivoire, le ministre des Sports s’en était expliqué devant la représentation nationale. Autre fait, c’est qu’entre-temps les produits pétroliers étaient devenus rares dans les stations d’essence, le ministre en charge des hydrocarbures s’en était également expliqué devant les députés. Pour ce qui est des questions orales avec débats au Gouvernement, un député ou des députés qui désirent interpeller les membres du Gouvernement sur des situations dans le pays, élaborent les questions qu’ils déposent au Bureau de l’Assemblée nationale. Ce dernier procède au tri des questions reçues et interpelle le Gouvernement qui sera conduit par le Premier ministre, pour répondre aux préoccupations des députés», a-t-elle nuancé.
Les autres préoccupations portaient sur les coupures intempestives d’électricité devenues monnaie courante, le déguerpissement forcé des étudiants des campus de Bayardelle et de l’ENAM. «Celles-ci feront l’objet de questions orales avec débats au Gouvernement dans les prochains mois», a-t-elle promis.
Pascal BIOZI KIMINOU
