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DEPARTEMENT DU NIARI : Le centre Songhaï de Louvakou attend aussi sa cure de jouvence

DEPARTEMENT DU NIARI : Le centre Songhaï de Louvakou  attend aussi sa cure de jouvence

Après Otsendé, dans le district d’Oyo (Cuvette), la ministre Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma s’est rendue le 6 septembre dernier à Louvakou, dans le département du Niari, pour réaliser les travaux d’entretien du centre de formation et de réinsertion socio-économique Songhaï, situé à une trentaine de kilomètres de Dolisie. Elle était accompagnée dans cette mission par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda-Mouanda, et d’autres autorités du département.

A bord de la niveleuse

Réalisé par le Projet d’appui à la réinsertion socioéconomique des groupes défavorisés (PARSEGD), cofinancé par le Gouvernement congolais et la Banque africaine de développement sur le modèle Songhaï à Porto-Novo au Bénin, sur une étendue de 200 hectares mise en valeur depuis le mois de juillet 2011, ce centre a pour objet la production, la formation et l’insertion des communautés et des jeunes. Il comprend trois structures: le volet formation et appui technique, le volet entreprise intégrée chargée de la production, la transformation et la commercialisation des produits agricoles, et enfin le volet insertion et animation sociale.

Le centre Songhaï de Louvakou

Mis en œuvre dans le but de favoriser l’accès des démunis à l’entrepreneuriat rural à travers la formation des jeunes, la production et la transformation des produits d’agriculture, d’élevage et de pisciculture au Congo, le centre Songhaï de Louvakou qui a démarré ses activités en février 2014, est aujourd’hui fermé. «Nous sommes venus sécuriser Songhaï, le même travail que nous avons réalisé à Otsendé, pour qu’il ne soit pas embrassé par les feux de brousse. C’est la période où les agriculteurs préparent leurs champs pour la session culturale prochaine», a expliqué la ministre.
Elle a rappelé que le Gouvernement est toujours en attente de son partenaire la BAD, l’engagement pris pour la réhabilitation des centres d’Otsendé et de Louvakou. «Nous avons le devoir de les entretenir pour que le moment venu, les études de faisabilité soient lancées et que la réhabilitation s’en suive, afin que les jeunes qui sont en manque de formation soient formés dans ces centres. Voilà un peu le travail de marathon que nous sommes en train de faire. Celui de partir d’Otsendé pour Louvakou, en prenant à témoin les autorités de la place», a indiqué Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma.
La ministre a interpellé les occupants du centre et leur a instruit sur la nécessité de préserver le site. «Ils doivent l’entretenir».
Cette visite de la ministre devrait les rassurer et les replonger dans le travail. Pour inciter à cet engagement, elle a montré le chemin à suivre. A bord d’une niveleuse louée pour la circonstance, Mme Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa Goma, comme à Otsendé, dirigeait les travaux de création des pares-feux, de désherbage et de dessouchage pour protéger le site contre les incendies.

Cyr Armel YABBAT-NGO

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Editorial

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