Quelque 92.173 candidats ont affronté les épreuves écrites du baccalauréat général du 20 au 23 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national. Les acteurs impliqués dans l’organisation et le déroulement de cet examen d’Etat ont été édifiés et sensibilisés contre la tricherie, le 13 juin dernier, au cours d’un séminaire de renforcement des capacités. En présence de Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation,.

Huit conférenciers ont été mis à contribution pour expliquer à l’auditoire les nouveaux mécanismes de fonctionnement de cet examen d’Etat mis en place par le Gouvernement afin de lutter contre la fraude en milieu scolaire, notamment pendant le déroulement du baccalauréat général. Depuis le 1er décembre 2022, le ministère de l’Enseignement préscolaire a mis en place un cadre juridique et procédé au lancement de la campagne de sensibilisation des candidats pour les inscriptions aux examens d’Etat. Des membres de l’équipe pédagogique composée du président du jury, du chef de centre et du responsable du secrétariat, avaient été nommés, avec pour missions principales: l’inscription des candidats, la correction des listes, la sensibilisation contre la fraude et la corruption, l’établissement des listes définitives, la maîtrise des effectifs, l’édition des badges.
A tour de rôle, chaque conférencier a pu donner sa pleine mesure sur l’organisation et le fonctionnement de cet examen d’Etat. Au nombre des intervenants, il y a eu les agents de la sécurité civile et ceux de la Force publique qui ont donné de la voix pour expliquer à l’auditoire leur devoir pendant le déroulement de cet examen.
M. Bellarmin Iloki, chef de service du baccalauréat, a indiqué que toutes les conditions sont mises en œuvre pour que cet examen qui ouvre les portes de l’université se déroule normalement.
Pour sa part, le ministre Jean Luc Mouthou a déclaré que l’innovation impulsée par son département pour expliquer aux acteurs impliqués leurs missions et les règles édictées par le Gouvernement pour une éducation de qualité. «La formule adoptée doit être celle-là et travaillons pour aider notre système éducatif à retrouver ses lettres de noblesse en luttant contre la fraude en milieu scolaire. Chaque acteur impliqué dans l’organisation de cet examen doit travailler dans son champ d’action, son couloir, sa zone de compétence, en synergie et ensemble. Le respect du cadre juridique, les principes qui régissent le baccalauréat sont de mise, car c’est le premier diplôme universitaire qui jouit d’une notoriété académique et normes internationales», a-t-il souligné.
Le ministre de l’Enseignement préscolaire a ajouté que l’équipe pédagogique est l’interface entre le ministère de tutelle et les acteurs impliqués ayant une moralité supposée ou avérée. «Les membres du jury sont nommés par le ministre sur proposition de l’équipe pédagogique. De ce fait, les chefs de zone qui sont les conseillers spéciaux du ministre pendant le déroulement de l’examen ne doivent pas être en conflit avec les chefs de centre, comme ce fut le cas les années précédentes», a-t-il martelé.

Pascal BIOZI KIMINOU