Derrière lui viennent deux ténors de l’opposition: Eddie Komboigo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ancien Président Blaise Compaoré. Il arrive deuxième avec 15,48% des suffrages, tandis que Zephirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) arrive troisième avec 12,46% des voix.

Derrière lui viennent deux ténors de l’opposition: Eddie Komboigo, candidat du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ancien Président Blaise Compaoré. Il arrive deuxième avec 15,48% des suffrages, tandis que Zephirin Diabré de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) arrive troisième avec 12,46% des voix.
Après une journée de suspension, la Commission électorale nationale indépendante avait décidé de reprendre la publication des résultats commune par commune. Une décision prise en l’absence des cinq commissaires de l’opposition qui ont suspendu leur participation aux travaux. Et pour cause: la manière dont se déroulait la compilation au niveau des centres communaux.
Dans une déclaration, Newton Ahmed Barry, président de la CENI, a expliqué que la Commission avait fait le constat que certains Centres communaux de compilation, (CCCR), n’avaient pas fait la compilation manuelle, comme le prévoit la loi, se limitant à une compilation dite électronique, via un logiciel. La CENI leur a donc demandé de le faire au plus vite et ainsi de pouvoir remonter au niveau national les résultats issus de ces compilations manuelles. «C’est ainsi que de façon unanime nous avons commencé la proclamation des premiers résultats des communes.» Selon lui, les cinq commissaires de l’opposition ont ensuite demandé la suspension de cette proclamation le temps que ces compilations manuelles parviennent à la CENI. Ce que cette dernière a finalement fait lundi.
Mais pour Newton Ahmed Barry, 24 heures plus tard, mardi, il a fallait aller de l’avant: «Au moment où je vous parle, nos cinq camarades ne sont toujours pas revenus. Il se trouve que nous sommes aussi tenus par les délais et donc les 10 commissaires ici présents ont décidé de la reprise des examens, de la validation et de la publication des résultats».
La Commission électorale avait un délai de sept jours pour proclamer les résultats provisoires. Ils doivent être ensuite validés par le Conseil constitutionnel.

Gaule D’AMBERT