Secrétaire général adjoint et gestionnaire de la Conférence épiscopale du Congo, (CEC), l’abbé Lambert Kionga a accompli 20 ans de sacerdoce, le jeudi 24 septembre 2020, puisqu’il a reçu l’ordination sacerdotale le 24 septembre 2000. Une messe a été célébrée le matin du 24 septembre en la chapelle du CIO, suivie d’un repas fraternel, dans la maison des évêques au CIO. En présence de NN.SS. Victor Abagna Mossa, archevêque d’Owando, vice-président de la CEC, Anatole Milandou, archevêque de Brazzaville, Urbain Ngassongo, évêque de Gamboma et Louis Portella Mbuyu, évêque émérite de Kinkala. A l’issue de ce repas, l’abbé Brice Armand Ibombo, secrétaire général de la CEC, a remercié les participants, notamment les évêques pour leur disponibilité et leur présence paternelle. Dans l’interview ci-après, l’abbé Lambert Kionga revient sur les grands souvenirs de ses 20 ans de vie sacerdotale.

*Comment caractériser l’événement du jour?
**C’est une action de grâces pour les 20 ans accomplis au service du Seigneur, de l’Eglise, dans le ministère sacerdotal. 24 septembre 2000-24 septembre 2020. Cela fait 20 ans.

*En 20 ans de sacerdoce, avez-vous des souvenirs qui ont marqué votre cursus?
**Les souvenirs, il y en a beaucoup! Les souvenirs qui me viennent beaucoup plus à l’esprit, ce sont les souvenirs de mes trois premières années de vie sacerdotale, en campagne, particulièrement dans le diocèse de Nkayi, à la paroisse Saint Charles Lwanga de Mouyondzi, où je devais parcourir des kilomètres pour aller annoncer la Bonne Nouvelle. Je devais rencontrer des féticheurs, des pygmées, aujourd’hui on ne les appelle plus comme ça. Ma vie sacerdotale, aujourd’hui, c’est l’exercice dans les structures nationales, le Grand séminaire, la Conférence épiscopale. C’est une autre forme de ministère qui n’est pas à négliger.

*Comment entendez-vous affronter les prochaines années de votre sacerdoce?
**Le futur appartient à Dieu. Donner un projet sur le futur, je ne saurais en être capable. Je me remets simplement à la grâce de Dieu. C’est Dieu qui a fait que je passe les 20 ans de sacerdoce accomplis au service de son Eglise. Les autres années qui arrivent, je serai tenté de dire, les 20 prochaines années qui arrivent, je ne saurai en dire davantage. C’est dans le plan de Dieu. Je me remets à sa grâce.

*Qu’avez-vous à dire pour clore cet entretien?
**C’est un appel que je lance à l’égard de mes cadets dans le sacerdoce qui commencent le ministère. Ceux-là qui sont encore au séminaire. Il y a du boulot dans cette Eglise. C’est Dieu qui a voulu cette Eglise qui doit être au service de la valorisation des vertus. Inviter le peuple au changement, inviter les chrétiens à adhérer à la Parole de Dieu. C’est une mission noble qui exige une conversion. Le pape Paul VI disait en 1967: «Le monde a plus besoin de témoins que de diseurs». De ceux-là qui annoncent l’évangile par les actes. Que la parole que nous annonçons porte du fruit. Adhérer à la parole du Christ est une invite et cela pour toujours et chaque jour.

Propos recueillis par
Gislain Wilfrid BOUMBA