Le comité de pilotage (COPIL) du projet d’appui à la promotion des moyens de subsistance durables dans le département du Pool (PASD) s’est réuni récemment à Brazzaville. Placée sous l’égide du directeur de cabinet du haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Albert Samba, la deuxième session de ce comité a eu pour objectif de contribuer à l’atteinte des résultats escomptés du projet par l’approbation de ses documents de travail.

Le haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, Euloge Landry Kolelas à l’ouverture des travaux a remercié le Japon pour le don qui s’est matérialisé par le PASD, lequel pérennise les relations bilatérales entre le Congo et le Japon. Et la Banque mondiale, pour son accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet. «Ce comité doit être une session décisive devant nous permettre de faire un bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du PASD, en vue de sa projection dans son avenir. Je vous exhorte à faire des suggestions pertinentes à travers un examen critique des documents soumis à votre appréciation», a-t-il souligné.
Ce comité qui a regroupé une vingtaine de participants a examiné et approuvé les plans de travail et budgets annuels 2020 et 2021 ainsi que l’état d’avancement des activités du projet. Le budget 2021 est arrêté à 1.085.263.324 FCFA. Les membres du COPIL ont aussi formulé des orientations à l’unité de gestion et esquissé des recommandations à la revue à mi-parcours.
Lancé en 2019, le PASD est un projet du Gouvernement Congolais financé par la Banque mondiale à travers le fonds japonais de développement social, au titre de don au Congo suite aux évènements malheureux que le Pool a connus, au cours de ces dernières décennies. Il est mis en œuvre dans trois districts: Goma tsé-tsé, Kinkala et Mindouli. Les communautés ciblées sont Koubola et Linzolo (Goma tsé-tsé), Yalavounga dans la commune de plein exercice de Kinkala et Yangui dans le district de Kinkala. Matensama dans la commune urbaine de Mindouli et Missafou dans le district de Mindouli.
Projet à la fois social et pilote, le PASD contribuera à la pérennisation des initiatives de relèvement communautaire et à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans ce département. A deux ans de son exécution, il se matérialise à ce jour par la disponibilité des conventions de financement au profit des groupements bénéficiaires pour la réalisation de diverses activités génératrices de revenus. Ces activités ont la vocation, non seulement de réduire la pauvreté des communautés cibles, mais aussi de créer de véritables chaînes de valeurs à impact socio-économique.

Esperancia
MBOSSA-OKANDZE