En plein vingt et unième siècle, il y a encore à Brazzaville, la capitale d’un pays pétrolier, des établissements scolaires non clôturés. Les fondateurs d’écoles privées, eux, ont déjà fait leur part de chemin puisque la plupart de leurs établissements ont des murs d’enceinte. C’est plutôt le Gouvernement qui, en la matière, est en retard. Un lecteur de Mfilou-Ngaamba a identifié deux collèges d’enseignement général totalement ouverts dans son arrondissement, et le mur d’un troisième établissement est en tôles. Elèves et enseignants n’y disposent pas d’un cadre serein et sécurisé. Il ne faut surtout pas, comme c’est toujours le cas, prétexter du manque de moyens. Si l’on a pu mobiliser de l’argent pour construire une école, on peut bien en trouver pour la doter d’une clôture!