Les bulldozers ont été particulièrement bien appréciés par la majorité des citadins lors de la démolition, la semaine passée, des maisons et autres lieux de culte anarchiquement construits au cimetière La Tsiémé à Brazzaville. On ne profane pas impunément un lieu sacré ! Nombreux voudraient maintenant voir ces engins rouler pour une besogne semblable ailleurs où le domaine public a été spolié, parfois par les pontes du pouvoir. Notamment au centre-ville où des gens ont occupé des maisons de fonction qu’ils ont fini par acquérir «frauduleusement et y construire de nouvelles bâtisses», par un tour de passe-passe, commente la rue. Il y a par exemple le terrain de l’ex-ONPT où des maisons ont poussé anarchiquement comme des champignons à côté du cimetière du centre-ville. Ou du côté de Mpila, à l’ex-Camp CFCO. Des terrains avaient été vendus là-bas, apprend-on, par d’anciens administrateurs-maires et autres autorités. Les Brazzavillois ne cessent de dénoncer ces magouilles.