Radio Congo a encore ouvert les micros de son journal dominical à Djibril Abdoulaye Bopaka, le président de l’UNOC (Union des opérateurs économiques du Congo) réputé pour son franc-parler. L’homme est en effet coutumier des déclarations fracassantes. Le 8 août dernier, parlant de l’initiative du Gouvernement de réduire de 7,5% le train de vie de l’Etat, il a suggéré la suppression des institutions qui induisent des dépenses énormes à l’Etat. Il cible le nombre important des membres du Gouvernement, des effectifs pléthoriques dans leurs cabinets ministériels et les conseils consultatifs. Un confrère ajoute le Conseil national du dialogue permanent, le Comité de suivi des recommandations du dialogue national de Sibiti, le Conseil national de la Jeunesse, etc. «Les institutions qui ne sont là que pour vous apporter les dépenses énormes, prenez les décisions en toute responsabilité, s’il s’agit de stopper, stoppez ! Au lieu de toujours laisser des charges inutiles. Regardons l’essentiel pour notre pays, le pays traverse des moments difficiles», a tonné le président de l’UNOC.