Le 72e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme a été célébré le jeudi 10 décembre dernier, sous le thème: «Reconstruire en mieux-défendons les droits de l’homme». Le Gouvernement a rendu publique une déclaration lue par Ange Aimé Wilfrid Bininga, ministre de la Justice et des droits humains.

La crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a révélé la grande fragilité du monde. «Elle met en évidence la nécessité d’une solidarité internationale et intergénérationnelle plus forte pour reconstruire, au lendemain de la pandémie, un monde dans lequel les droits de l’homme seront le baromètre des décisions. C’est ainsi que les Nations Unies, l’appel pour la commémoration de cette journée, ont invité tous les pays à faire des droits de l’homme une préoccupation centrale du monde post COVID 19», a précisé le ministre.

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Les enfants souhaitant l’application intégrale des droits de l’homme

Pour le Gouvernement, la reconstruction du nouveau monde, de concert avec les Nations Unies, sera bâtie sur des leviers essentiels, dont les fissures ont montré un certain affaiblissement de l’édifice des droits de l’homme pendant la crise sanitaire. Il est donc question de la solidarité qui exige la participation de tous à l’avènement de cette nouvelle ère faisant appel aux individus, aux communautés, aux gouvernants et à la société civile. C’est ainsi que le Gouvernement, dans sa déclaration, a réaffirmé que le Congo tient à la fidélité au combat pour les valeurs portées par la Déclaration universelle des droits de l’homme.
La célébration de cette journée internationale est surtout l’occasion d’une prise de conscience collective des horreurs et des souffrances du passé. Cet évènement est consacré à la longue histoire des droits de l’homme qui se présente comme une révolte de la conscience humaine contre le mépris des principes de toute l’humanité par diverses atrocités. La Déclaration universelle des droits de l’homme réaffirme, à travers les principes qui y sont consacrés, la dignité et la valeur de la personne humaine.

Philippe BANZ