Au cours de la visite effectuée le lundi 29 mars dernier par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso à la direction départementale de LCDE (La Congolaise des Eaux) et au Centre d’exploitation de Mbouono de la société E²C (Energie électrique du Congo), les autorités des secteurs de l’eau et de l’électricité ont eu à cœur de rassurer le chef du Gouvernement et les Brazzavillois quant au succès des efforts qu’elles déploieraient pour mettre fin à la pénurie d’eau potable et aux coupures intempestives de courant électrique dans la capitale. Pourvu que le Gouvernement accède, a juré par exemple le célèbre DG Adou Danga d’E²C, à la demande urgente de construction d’une deuxième ligne THT (Très haute tension) de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville. «Pour que, lorsque la ligne actuelle est en difficulté, nous puissions basculer sur la deuxième, de façon à avoir l’électricité en permanence», a dit le Premier ministre. Beaucoup de Brazzavillois ont le sentiment qu’ils n’en verront jamais le bout des travaux. «En dépit des investissements colossaux de l’Etat (des centaines de milliards de francs CFA depuis plus de deux décennies), LCDE et E²C ne remplissent toujours pas leur mission. La volonté politique est là, le problème, c’est le management des deux entreprises », déplore un observateur averti. Un constat qui fait l’unanimité.
