Lancée le 8 février 2024 par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso, la campagne de distribution gratuite des manuels aux élèves des écoles publiques de la capitale se poursuit sans anicroche.

Plus de 100 mille supports pédagogiques ont été mis à la disposition des apprenants des arrondissements de Madibou et Makélékélé. C’est le directeur général de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP), Augustin Nombo, qui a procédé à la remise aux élèves de ces deux arrondissements. L’opération s’inscrit dans le cadre de la Stratégie sectorielle de l’éducation révisée 2021-2030 qui vise l’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens.
Après les écoles publiques de Poto-poto et une partie des écoles de l’arrondissement 8 Madibou, le directeur général de l’InRap a remis plus de 44.000 livres de français et de mathématiques aux autorités locales de Madibou et plus 60.000 à celles de Makélékélé, qui, à leur tour, les ont remis aux directeurs des écoles.
A l’occasion, Augustin Nombo a rappelé aux responsables à différents niveaux la bonne gestion afin d’assurer un lendemain meilleur des apprentissages, gage sûr pour l’atteinte de l’objectif de développement durable ODD4 axé sur l’éducation. Il a exhorté les responsables des collectivités locales et inspecteurs de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation à la vigilance pour traquer toutes les personnes inciviques qui voudraient faire des transactions avec ces ouvrages. «Des dispositions ont été prises afin que ces ouvrages ne se retrouvent pas sur les étalages des marchés domaniaux. Parmi les mesures prises, les manuels ont été estampillés avec les cachets de l’INRAP, des coordinateurs chefs de circonscription scolaires et des directeurs», a-t-il martelé.
Aux enseignants, il les a exhortés à mettre ces ouvrages à la disposition des élèves et de leur apprendre à les utiliser aussi bien en classe qu’à la maison. «Que l’enfant ait en sa possession son livre pour l’utiliser en temps réel», a dit le DG de l’INRAP.

Germaine NGALA