Dans des propos recueillis et diffusés le lundi 3 janvier 2022 par RFI (Radio France internationale), Christ-Antoine Walembeau, le coordonnateur du COPAR, regroupement de formations politiques se réclamant de l’opposition, exige une concertation pour débattre notamment du recensement biométrique avant les futures législatives et locales confirmées par le chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso dans son dernier discours sur l’état de la nation. Mais surtout, il dénonce le fait d’avoir «à faire avec un système qui organise beaucoup de fraudes». Et d’ajouter: «Nous le vivons toujours : la fabrication de fausses procurations. Quelqu’un (qui) a gagné sur le terrain, mais (c’est) quelqu’un d’autre qui est proclamé élu (…)». C’était une grande surprise pour beaucoup de l’entendre réclamer des législatives biométriques, plus d’un mois après que le Gouvernement a dit ne pas avoir trouvé «évident» l’usage de la biométrie lors des élections de 2022 et, surtout, de dénoncer la situation des fraudes. Son regroupement politique a toujours accepté les résultats de tous les scrutins antérieurs. A-t-il des preuves, en faisant une telle dénonciation?