La campagne des examens d’Etat session 2021 arrive pratiquement à son terme. Ce mardi 27 juillet, 109.772 candidats, parmi lesquels 56.023 filles, répartis dans 422 centres, dont 1 centre en Chine et deux autres au Cabinda et à Luanda, planchent sur les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). A quelques jours de son lancement officiel, Jean Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement prescolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, s’est entretenu avec l’équipe pédagogique, pour les dernières orientations en vue d’une session apaisée et réussie.

En présence de Serge Loukaka, président général du jury, le ministre Jean Mouthou a insisté devant les jurys sur les notions d’éthique et de responsabilité qui doivent caractérisées un délégué dans un centre d’examen. L’intérêt du guide du chef de centre a été aussi rappelé. «Votre responsabilité est lourde. Elle nécessite votre minutie».
A l’instar du Baccalauréat, les malles des sujets du BEPC sont sécurisées par des cadenas électroniques. «Ces cadenas ont fait leur preuve. Raison pour laquelle, nous allons encore cette fois-ci les utiliser et chacun d’entre vous aura l’opportunité d’apprendre le maniement de ces outils. Vous pouvez être à Londéla-Kayes, à Mossendjo ou à Abala, depuis le ministère votre cadena sera ouvert», a-t-il expliqué.
Le ministre entend donner à tous les candidats la chance de compétir à égalité. Aussi a-t-il instruit le jury sur la conduite à tenir face aux candidats égarés. «La situation des candidats égarés, on en trouve toujours et encore. S’il se trouve que vous retrouvez des candidats égarés au centre, mettez leurs copies dans des enveloppes spéciales et remettez les nous lorsque vous rentrerez à Brazzaville. Cela nous permettra de bien suivre ces copies et ces candidats parce que quelque fois des stratagèmes sont mis en place de façon très intelligente entre ces candidats et certains chefs de centres qui procèdent en fait à certaines formes de fraude très sophistiquées», a-t-il dit sur un ton ferme.
A l’endroit des candidats et dans le but d’endiguer la fraude, le ministre de l’Enseignement général a rappelé aux candidats que les téléphones et les calculatrices programmables sont strictement interdits. Surpris sur des candidats, ces outils ne seront pas restitués, a dit le ministre Jean Luc Mouthou. Avant d’interpeller les chefs de centres sur les comportements déviants affichés par leurs collègues lors des précédents examens. Il s’agit du remplacement des surveillants des classes par des tiers, sous pretexte que les commis sont arrivés en retard. «Certains surveillants sont même remplacés 15 minutes avant le lancement des épreuves», a-t-il souligné.

Germaine NGALA