La capitale du Gabon Libreville a accueilli du 29 août au 1er septembre 2022 la Semaine africaine du climat. Co-organisée par les Nations unies et l’Union africaine, la rencontre a regroupé les dirigeants et représentants de la société civile. Selon l’ONU Climat, ce sommet est une «étape clé» avant la COP27, la Conférence sur les changements climatiques prévue en novembre prochain en Egypte.
Sécheresse dans la Corne de l’Afrique, températures élevées en Afrique du Nord, inondations au Niger, au Soudan et Tchad sont entre autres sujets évoqués lors de ces assises. Le continent est plus que jamais confronté à des épisodes climatiques extrêmement sévères.
Pendant quatre jours, les représentants de gouvernements, les dirigeants du secteur privé, les organisations de développement, les jeunes ainsi que la société civile se sont retrouvés à Libreville, pour discuter des solutions d’action climatique régionales et forger des partenariats régionaux pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique. Il s’est agi notamment de définir la position des pays africains pour la COP27 prévue dans les tout prochains mois.
Le choix du Gabon pour abriter cette Semaine africaine du climat n’est pas fortuit. Situé en plein cœur de la forêt tropicale d’Afrique centrale, deuxième poumon écologique de la planète après la forêt amazonienne, le pays est souvent cité pour son combat pour la préservation de sa biodiversité. «C’est la reconnaissance du rôle décisif joué par notre pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques», a fait savoir, à travers le président gabonais, Ali Ben Bongo Ondimba.
Gaule D’AMBERT
