Le directeur général des Impôts, Ludovic Itoua, a été placé finalement en liberté surveillée après le paiement d’une caution de 18 millions de francs CFA. Il avait passé la nuit de mercredi 3 avril à la maison d’arrêt centrale de Brazzaville, après son déférement devant le procureur de la République pour des faits présumés de détournement de fonds et de «faux et usage et de faux». Normalement, sa remise en liberté provisoire n’est pas synonyme d’extinction de l’action judiciaire à son encontre. Il est interdit de sortie du territoire national et son passeport et autres pièces d’identité ont été confisqués. Cela durera jusqu’à l’ouverture de son procès. Mais sa libération provisoire bien qu’étant une procédure légale, est diversement commentée par l’homme de la rue. D’aucuns y voient l’impuissance de la Justice et commencent à douter, alors qu’ils ont cru qu’en jetant en prison le haut-fonctionnaire des régies financières du pays, l’ère de l’impunité était en train de passer.
