Les bébés-noirs, ces jeunes friands de drogue ayant la particularité de se faire justice lorsqu’un des leurs est l’objet d’une menace ou d’une agression, font toujours parler d’eux. Il y a maintenant une multitude d’écuries : Arabes, Lions mobiles, Bagdadiens, Somaliens, Gouvernement, Américains, etc., et recrudescence des affrontements dans lesquels ils sont impliqués. Ainsi la semaine passée, ils se sont tristement illustrés sur la rue Bacongo, à la lisière de Poto-Poto et Ouenzé, au bord de Maduku. Munis d’armes blanches et de gourdins, ils ont tenu en émoi les habitants du quartier et les passants. C’était le sauve-qui-peut, mercredi dernier !