Le directeur de cabinet du ministre du Budget, des comptes publics et du portefeuille public, Sylvain Lekaka a entretenu le 7 juillet 2023, les dirigeants des établissements de loterie, du jeu de hasard et d’argent. Il a été constaté que la régulation n’existe pas dans ce secteur, d’où l’élaboration de l’avant-projet de loi qui va organiser le secteur des jeux de hasard et d’argent. But de la réunion:  Connaître ces opérateurs, où est-ce qu’ils travaillent? Est-ce qu’ils sont organisés ou structurés? Sous quelle forme juridique ?

Prenant la parole au nom de son ministre, le directeur de cabinet a informé les dirigeants que l’avant-projet de loi arrive sur la table du Parlement au 3e trimestre de cette année avec l’espoir que cette loi soit adoptée et promulguée d’ici la fin de l’année. Une fois adoptée, des séances de travail  débuteront pour sa vulgarisation.

Les dirigeants des etablissements du jeu de hasard«Comme toute loi, lorsqu’elle sera promulguée, elle sera donc obligatoire à tous ceux qui sont du secteur. Nous avons dans cet avant-projet de loi, proposer des dispositions faisant en sorte qu’en plus de notre ministère, certains ministères aient leur place dans la réglementation et dans l’organisation des jeux notamment les ministères de la Santé, de la Jeunesse, de l’Intérieur, des Finances et de la Justice», a-t-il dit.

En attendant la promulgation de cette loi, Il faut que les dirigeants commencent à revoir leur façon de faire, car ces jeux de hasard ou des machines sont organisés à ciel ouvert aux enfants âgés de 8 ans.

«Avec la loi, ceux qui vont faire des opérations de jeu, Il leur faudrait un agrément. L’agrément que l’État va donner fera l’objet d’une enquête de moralité préalable, non seulement sur les structures, mais aussi sur les propriétaires des structures, sans oublier les installations actuelles de ces structures. Si déjà dans votre fonctionnement, il y a beaucoup de choses qui sont susceptibles de troubler l’ordre public, ne soyez pas étonnés que le moment venu, l’agrément ne vous soit pas accordé», a poursuivi le directeur de cabinet du Budget.

Pour que l’agrément soit accordé aux dirigeants de ces établissements, il faudrait que l’enquête de moralité publique soit faite conjointement par le ministère du Budget, les ministère des Finances, de l’Intérieur, de la Jeunesse et de la Justice. «L’enquête de moralité aura démontré que vos structures ne sont pas citoyennes. Vous créez des entreprises pour gagner de l’argent, l’Etat est là aussi pour préserver la paix, la quiétude, l’ordre public. N’ait un agrément, n’ait une autorisation de travailler au Congo, ceux qui sont des bons acteurs de la cité», a-t-il indiqué.

Aybienevie N’KOUKA-KOUDISSA