L’Institut de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN) et l’ONG Renatura Congo ont conclu le 24 septembre à Pointe-Noire, un accord dont le but essentiel est de mutualiser les forces face aux défis de la sauvegarde de la biodiversité marine. La signature de cet accord a eu lieu dans une salle de l’IRSEN en présence du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. L’IRSEN a été représenté par son directeur général, Joseph Goma-Tchimbakala et Renatura Congo par sa directrice, Nathalie Mianseko.
Selon les deux parties, l’accord sera mutuellement bénéfique. Car, à travers ce pacte, Renatura Congo aura droit à «un appui technique», mieux à «une caution scientifique pour les activités de la structure», selon les propos de Nathalie Mianseko.
Depuis sa création en 2005 à Pointe-Noire Renatura Congo, par le truchement de nombreuses activités (patrouilles, sensibilisation, etc.) sur le littoral congolais, a déjà libéré 18.500 tortues et préserve chaque année 2.500 nids de la déprédation qui était estimée à 100 % avant l’arrivée de l’ONG.
Des actions dont profitera l’IRSEN d’autant plus que lors de sa prise de fonctions en juillet dernier, Joseph Goma-Tchimbakala avait promis de focaliser son programme de 2020 sur l’appui multiforme à des initiatives de surveillance ou de recherches dans l’environnement marin ou des eaux continentales.
Un challenge qui s’inscrit dans le droit de fil de ce que les Nations Unies appellent «économie bleue». Un nouveau paradigme qui «offre un cadre pour une utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables».

John NDINGA-NGOMA