Une délégation des Grands travaux conduite par Jean Jacques Bouya ministre de tutelle est allée constater jeudi 25 juin 2020 l’avancement des travaux de l’université Denis Sassou Nguesso de Kintélé. Les travaux ont consisté en la livraison de la première phase de 4 bâtiments à la prochaine rentrée scolaire, le traitement de l’érosion qui s’est formée derrière ladite université et la mise en état de la centrale électrique de 8 mégawats qui va alimenter l’université et le voisinage.

Pour cette première phase qui devra être rendue disponible à la prochaine rentrée scolaire, a déclaré Jean Jacques Bouya, il y a la réalisation de 3 voire 4 facultés ou instituts sur les dix environ dont les travaux sont exécutés à 98%. Ces travaux financés par l’Etat congolais sont exécutés par l’entreprise Unicon Congo. «Nous sommes venus voir à mi-parcours le niveau d’avancement de ces travaux. Pour la plupart c’est trois bâtiments y compris l’aménagement extérieur et quelques autres structures telles que la station d’épuration (forage). Nous avons visité un 4e bâtiment qui est à 58% et qui peut constituer une école, ou une faculté. Si nous pouvons avoir 4 écoles ou 4 instituts pour la prochaine rentrée scolaire c’est une bonne chose. Le Gouvernement a fait un apport appréciable puisque l’entreprise a été payée en partie. Si l’effort financier est maintenu, il est clair qu’en octobre ou novembre 2020, à la prochaine rentrée scolaire, ces bâtiments seront rendus disponibles pour cette première phase», a-t-il déclaré.
Le ministre Jean Jacques Bouya a rassuré que les ministères des Enseignements travaillent sur le plan d’ouverture. «C’est une grande vision, c’est un projet important. Ce projet, c’est l’acte sur le renforcement des capacités, sur la connaissance qu’il faut rapporter aux jeunes. Nous devons continuer l’effort financier malgré ces conditions difficiles avec la pandémie qui vient d’aggraver les choses», a-t-il poursuivi.
Concernant le traitement de l’érosion qui s’est formée derrière l’université Denis Sassou Nguesso, les travaux s’exécutent à 20% par la société China state construction engineering corporation (CSCEC). Pour maîtriser définitivement l’érosion, un mur de soutènement en gabions se construit, long de 40 m, d’une largeur de 7m, 14 m de hauteur. «Il faut ramener un collecteur de 712 m de longueur vers le point barre pour évacuer les eaux. Nous devons sécuriser cette érosion, sinon cela pourrait être dramatique pour l’université et le voisinage», a indiqué le ministre Bouya.

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA