L’espoir de tout un pays était suspendu aux négociations avec le FMI. Tout s’est bien passé finalement, puisqu’après des mois de marathon, le Conseil d’administration du gendarme financier du monde a approuvé vendredi 21 janvier dernier à Washington un nouvel accord de 36 mois (3 ans donc) pour un montant équivalent à 455 millions de dollars (environ 263,2 milliards de francs CFA), au titre de la FEC (Facilité élargie de crédit) pour le Congo, suivant ainsi l’avis des experts émis en novembre dernier. Un premier versement de 90 millions de dollars va tomber très rapidement ! Comme en son temps le tandem Mouamba (PM)-Nganongo (ministre des Finances), la paire Makosso-Andely a donc décroché donc la timbale, comme on dit. L’ambiance est à la fête dans certains milieux où l’on considère que c’est une victoire politique pour le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso. C’est du déjà vu, et donc rien de nouveau sous l’Equateur où, selon un journal en ligne, «les relations entre le Fonds et le Congo jouent au ‘’Stop and go’’». Cette FEC serait la quatrième signée entre Brazzaville et le FMI depuis 2004. Et chaque fois (décembre 2004, entre 2008 et 2011 et juillet 2019) le Congo a montré son incapacité à appliquer entièrement le programme établi par lui-même, obligeant le FMI à couper les cordons de la bourse après les décaissements d’une partie du montant tiré en sa faveur.