Les évêques du Cameroun ont ouvert, le mardi 13 avril 2021, leur 46e Assemblée plénière. La formation des jeunes et l’année spéciale dédiée à Saint Joseph, époux de la Vierge Marie, ont été au centre de ces assises. La formation intégrale des jeunes et l’Année spéciale de Saint Joseph, en cours jusqu’au 8 décembre prochain: tels sont les principaux thèmes examinés par la 46e Assemblée plénière de la Conférence épiscopale du Cameroun, CCE, qui s’est tenue à Yaoundé.

Toucher la conscience collective

Pour ce qui est de l’Année Saint Joseph, convoquée par le Pape François pour célébrer le 150e anniversaire de la proclamation de l’époux de Marie comme Patron de l’Église universelle, les évêques ont réfléchi sur le thème de la paternité responsable. Leur préoccupation principale est de savoir comment «toucher la conscience collective du pays, en donnant une dimension nationale à l’importance de la sauvegarde des mœurs».
Parmi les autres sujets à l’ordre du jour figuraient les relations entre l’Église et l’économie, notamment en termes de droit social et de droit du travail, afin de permettre la formation d’une nouvelle génération de chrétiens, capables de construire une Église responsable. Il y a également eu l’évaluation du travail des quatorze commissions épiscopales. Il s’est agi d’examiner la justesse de leurs actions et de voir comment poursuivre la construction du Royaume de Dieu.
Hommage au cardinal Tumi
Enfin, les évêques du Cameroun ont rendu hommage au Cardinal Christian Wiyghan Tumi, archevêque émérite de Douala, décédé le 3 avril 2021 à l’âge de 90 ans. Pasteur dédié à la réconciliation et au développement national, il avait reçu le prix Nelson Mandela en 2019 pour avoir promu la paix et le respect des droits de l’homme contre toute discrimination ethnique et religieuse au Cameroun. Cette action du défunt cardinal a été également reconnue par le Pape François, dans son télégramme de condoléances. Le cardinal Tumi, avait écrit le Saint Père, «a laissé une marque inoubliable dans l’Église et dans la vie sociale et politique de son pays, en s’engageant toujours avec courage dans la défense de la démocratie et la promotion des droits».

Gislain Wilfrid
BOUMBA