Le comité consultatif interafricain du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement supérieur (CAMES) tient du 2 au 11 novembre 2020 à Brazzaville, sa 20e édition du concours d’agrégation de médecine humaine, odontostomatologie, pharmacie, médecine vétérinaire et productions animales. 287 candidats dont 19 Congolais et 112 membres du jury issus de 19 Etats de l’espace CAMES participent à cet événement.

C’est le ministre d’Etat Henri Djombo, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, représentant Clément Mouamba, le premier ministre chef du Gouvernement, qui a ouvert les travaux. En présence de Bertrand Mbatchi, secrétaire général du CAMES, de quelques membres du Gouvernement et de Jean Rosaire Ibara, recteur de l’Université Marien Ngouabi, président du comité technique d’organisation du concours.
L’organisation d’un tel concours vise comme l’ensemble des programmes du CAMES «à une transformation progressive et qualitative de l’enseignant-chercheur, du chercheur, pour les rendre aptes à relever efficacement les différents défis auxquels la société est confrontée», a dit Bertrand Mbatchi, en renouvelant sa gratitude aux autorités congolaises pour leur implication dans la tenue de ce concours.
Le secrétaire général du CAMES a en outre rappelé les différentes étapes du concours structurées en trois épreuves dont le passage est tributaire d’une note supérieure ou égale à 12/20. Il s’agit de: l’épreuve de présentation des travaux pour amener le candidat à faire connaître son expertise et sa capacité de rayonnement dans la société tout comme son attractivité intellectuelle; l’épreuve de la leçon, pour qu’il exprime son potentiel pédagogique autour d’une problématique tirée au choix dans son domaine de compétence scientifique; l’épreuve pratique pour les médecin ou vétérinaires, pour qu’ils démontrent leur compétence professionnelle ou encore pour les fondamentalistes dans le contexte de laboratoire.
Bertrand Mbatchi a exhorté les candidats à «ne pas perdre confiance en eux, et à ne point considérer les membres des jurys comme des bourreaux, mais comme des maitres de leur discipline qui ne veulent qu’évaluer leur potentiel intrinsèque, selon le référentiel robuste du CAMES».
Le président du comité d’organisation a, quant à lui, invité les candidats à être de bons enseignants pour participer pleinement au développement des Etat membres, en particulier et de l’Afrique, en général.
Ouvrant les travaux, le ministre d’Etat Djombo s’est réjoui du choix porté sur le Congo pour l’organisation de ce 20e concours et le troisième en terre congolaise, dans les domaines sus mentionnés, après ceux de 1984 et de 2008. Rassurant les organisateurs du soutien du Gouvernement, Henri Djombo a appelé l’ensemble des acteurs du concours à travailler au rayonnement de l’Enseignement supérieur africain.
Prélude à la tenue de ce concours, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, s’est entretenu vendredi 30 octobre dernier à Brazzaville avec Bertrand Mbatchi, pour s’imprégner de l’organisation du concours. Il était question de faire le point au ministre de l’ensemble des paramètres qui participent à l’organisation de cet évènement.
Pour rappel, l’idée de la création du CAMES est née en 1974.

Marcellin MOUZITA M.