La chambre consulaire de Pointe-Noire a procédé le vendredi 18 juin 2021 à Brazzaville, à la remise de certificats à une vingtaine de participants ayant pris part à la 5e session globale sur les Actes uniformes de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA). En présence du président de la chambre de commerce de Pointe-Noire, Sylvestre Didier Mavouenzela; de l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula et du directeur général du partenariat au développement au ministère du Plan, Aimé Blaise Nitoumbi.

La Formation a porté sur les techniques de l’OHADA sur l’arbitrage et la médiation dans la gestion des conflits commerciaux, mais aussi de les aider les chefs d’entreprises à faire face aux contraintes administratives en milieu d’affaires.
Les formations OHADA, amorcées depuis le 20 octobre 2020, sont un axe majeur de la 2e composante de la 2e phase du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé sur fonds européens et porté par la chambre consulaire de Pointe-Noire. Il comprend trois composantes: renforcement du secteur privé et développement durable des PME; amélioration du climat des affaires; et appui aux négociations commerciales et au renforcement de la compétitivité de l’économie.
Une 2e composante vise l’amélioration du climat des affaires, identifié comme l’un des obstacles à la diversification économique dont le PRCCE II veut être un accélérateur. L’ambition inscrite au cœur de cette action est de permettre à un large pan du tissu entrepreneurial national d’être en cohérence avec les évolutions promues par les neuf (09) actes de l’OHADA. Lesquels, ont donné lieu à un parcours de neuf modules.
Pour le représentant de l’Union européenne, le secteur privé est la clé pour assurer le développement d’un pays. «Cette formation y contribue. Pour être bien formé, il faut avoir une bonne formation», a-t-il déclaré.
«Pour que l’environnement des affaires soit amélioré, il faut que les entrepreneurs aient aussi la capacité de pouvoir résister aux tracasseries administratives», a fait savoir, quant à lui, Sylvestre Mavouenzela, président de la chambre consulaire de Pointe-Noire.
Il a remercié l’Union européenne pour son appui financier. Sylvestre Mavouenzela a malheureusement regretté le fait que beaucoup d’entrepreneurs n’adhèrent pas à ces formations qui, pourtant, sont gratuites. Le président de la Chambre de commerce de Pointe-Noire a appelé les participants à faire le plaidoyer auprès de ceux qui sont encore réticents afin de les amener à se former. «Nous avons la chance d’avoir ces formations, profitons-en», a-t-il déclaré.
Engagée sur trois villes: Pointe-Noire, Dolisie et Brazzaville, la mise en œuvre de cet accompagnement est déjà créditée d’une moisson de 330 chefs d’entreprise et entrepreneurs formés. Au terme de cet effort, 500 acteurs de l’entreprise vont être initiés aux subtilités de l’OHADA.
A noter que la chambre consulaire de Pointe-Noire est un établissement public à caractère économique dont la mission est de soutenir le développement des entreprises en leur dispensant un accompagnement et une assistance adaptés à leurs besoins.

KAUD