Suite au glissement de terrain sous l’afflux des eaux des pluies, dans la nuit du 24 au 25 janvier dernier, un train marchandise en provenance de Pointe-Noire à destination de Brazzaville avait déraillé, à 2 kilomètres de la gare de Mfilou. Cette situation a entrainé l’arrêt de la circulation des trains entre Pointe-Noire et Brazzaville pendant cinq semaines. Après la fin des travaux, Dieudonné Tchikaya, directeur de cabinet du ministre des Transports a assisté mardi 1er mars 2022 à la reprise du trafic. Un premier train marchandise a pu quitter Brazzaville pour Pointe-Noire.

Les travaux de réhabilitation lancés le 5 février par le ministre Jean Marc Thystère Tchicaya, des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande en personne, ont été achevés le 1er mars avec cette reprise du trafic ferroviaire.

La reprise du trafic ferroviaire
La reprise du trafic ferroviaire

«C’est un sentiment de satisfaction; on s’est fixé un objectif. Le Gouvernement a mis tout en œuvre pour que cette voie soit rétablie. Aujourd’hui, on vient d’assister au passage du premier train marchandise. Les populations devraient être soulagées, puisque c’est ce train qui ravitaille les grandes villes de notre pays. Il y a un train qui va transporter des produits pétroliers. Nous ne serons pas en rupture de carburant à Brazzaville», a indiqué Dieudonné Tchikaya.
Le directeur de cabinet du ministre des Transports a aussi félicité la société chinoise CRBC et Congo service ainsi que les techniciens du Chemin de fer Congo océan (CFCO) qui ont remis la voie ferrée sur ses rails afin que les trains reprennent à passer.
Le directeur général du CFCO, Ignace Nganga, a souligné le sentiment de soulagement. «Nous avons rétabli la voie et stabilisé le passage. Mais le travail n’est pas encore terminé. Sur le chantier, il y a beaucoup d’engins parce que le travail va se poursuivre pour consolider ce qui a été fait. Nous avons mis une plateforme qui a été compactée. Nous allons créer des caniveaux pour canaliser l’eau des pluies parce que c’est cette eau qui provoque la fuite de terrain qui a été à l’origine de cet accident».
Interpellant les populations qui occupent les abords du chemin de fer, le directeur du CFCO, a insisté: «Sur certaines parties de ces occupations, les gens n’auraient pas dû habiter, ils sont exposés aux intempéries. Ils sont placés là où il y avait la voie naturelle de l’eau; ils ont placé des digues pour protéger leurs habitations. L’eau qui aurait dû se déverser vers le Djoué va jusqu’au point où il y a eu l’accident. Il appartient aux autorités municipales de voir quelles solutions peuvent être trouvées».

Aybienevie
N’KOUKA-KOUDISSA