Transfuge du groupe de Doudou Copa, dont il a été le chef d’orchestre pendant plus de dix ans, le virtuose chanteur brazzavillois Walo Boss Tino, qui évolue aujourd’hui à son propre compte, a largué, le 15 juillet dernier, le single «Rubis». Dans le cadre de la tournée promotionnelle de cette belle chanson rumba, l’artiste a mis le cap, il y a quelques jours, à Pointe-Noire, la capitale économique congolaise. Avant de regagner la capitale congolaise, celui que le surnomme «Chanteur capable» s’est prêté à nos questions.
*Qu’est-ce qui justifie la présence de Walo Boss Tino à Pointe-Noire ?
**Je suis à Pointe-Noire pour une tournée médiatique, dans le cadre de la promotion de mon nouveau single intitulé ‘’Rubis’’.
*Comment se passe, justement, cette promotion ?
**Le moins que je puisse dire est qu’elle se passe très bien. J’ai fait la ronde de plusieurs chaînes de radio et télévision, mais aussi des boîtes de nuit. Le tout se passe très bien. En tout cas, le bilan que j’en dresse est très positif.
*L’occasion faisant certainement le larron, on vous a vu vous produire sur une même scène que les membres du groupe K Musica de feu Yves Saint Lazare, lesquels étaient en pleines répétitions. Quelle signification donnez-vous à ce geste?
**C’est, simplement, dans le cadre de la solidarité inter-artistes, si je peux m’exprimer ainsi. Royal K figure parmi les rares groupes ponténégrins à faire régulièrement les répétitions. Et puis, ce groupe a connu un coup dur avec la disparition de son président, Yves Saint Lazare, paix à son âme ! Cette visite, c’est aussi une façon, pour moi, d’apporter un réconfort aux membres de cet ensemble musical, de leur dire de continuer à tenir la barque.
*Pour revenir à votre single, Rubis, pouvez-vous nous en dire davantage ?
** ’’Rubis’’ est un opus d’une chanson produite par la maison Diamand Prod. Pourquoi ai-je ainsi intitulé ce single ? Le rubis, comme vous le savez certainement, c’est une pierre précieuse utilisée notamment en joaillerie. Cette chanson, je l’ai dédiée à une très belle dame. C’est une belle rumba langoureuse, comme on l’aime bien notamment sur les deux rives du fleuve Congo. Dans cette œuvre, j’ai bénéficié du concours des artistes comme le guitariste solo Freddy Masaki, le guitariste bassiste Urbain Basse et d’un musicien de mon groupe
*Vous avez évolué, pendant plus de dix ans, aux côtés de Doudou Copa. Quels rapports entretenez-vous avec ce dernier aujourd’hui ?. **Le moins que je puisse dire est que j’ai gardé de bons rapports avec mon ancien patron. Même si c’est vrai qu’on ne s’appelle pas, je n’ai de problème particulier avec lui. Il nous arrive de nous croiser, de temps en temps, par accident, et de nous dire bonjour (Rire).*Que prévoit le programme de Wallo Boss Tino?**Après Pointe-Noire, nous repartons à Brazzaville pour une série de concerts dans tous les arrondissements de la capitale, pendant tout ce mois d’août, et pourquoi pas revenir à Pointe-Noire pour faire aussi quelques prestations? Voilà pourquoi je voudrais profiter des colonnes de votre journal de grande renommée pour lancer un appel aux mécènes et autres sponsors, pour nous venir en aide dans la réalisation de ces tournées.*Après ‘’Rubis’’, y a-t-il un autre opus en perspective?
*Oui, après ‘’Rubis’’, je vais larguer un EP (extended play) de trois titres. Ensuite, je mettrai sur le marché un album. Mais, pour le moment, l’actualité de Walo Boss Tino, c’est ‘’Rubis’’, qui a été mis sur le marché, officiellement, le 15 juillet dernier. Cette œuvre se comporte bien notamment au niveau des réseaux sociaux.
*Pour finir, auriez-vous un message notamment à l’endroit de vos fans?
**A mes fans et à tous les mélomanes de la bonne musique, je leur demande de consommer ‘’Rubis’’ qui est un produit de bonne facture dans lequel j’ai mis ton mon sérieux, toute mon expérience musicale, tout mon savoir-faire. Consommez ‘’Rubis’’ sur toutes les plateformes, partagez ‘’Rubis’’ sur vos réseaux, allez sur les sites de Wallo Boss Tino sur Instagram, Youtube, Facebook, etc. pour nous encourager, nous donner de la force, élargir davantage le nombre de nos fans.
Propos recueillis par
Véran Carrhol YANGA
