C’est sur le thème: «Il est temps de parvenir à zéro cas de paludisme: investir, innover, mettre en œuvre», qu’a été célébrée la Journée mondiale contre le paludisme, le 25 avril. En rapport avec cette journée, les organisations non gouvernementales Catholic relief service (CRS) et Club jeunesse infrastructures et développement (CJID), ont sensibilisé, en partenariat avec le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), les Brazzavillois à la gratuité des services dans les formations sanitaires. Le Centre de santé intégré (CSI) de Kinsoundi, dans l’arrondissement Makélékélé, a abrité la réunion communautaire, animée par Mme Christel Mabiala, chef de ce centre.

Elle a permis de sensibiliser les usagers aux médicaments et intrants de la gratuité du paludisme financés par le projet Fonds mondial et d’échanger sur les services de santé concernés. Avec pour objectifs spécifiques d’encourager les femmes enceintes et les enfants de moins de 14 ans à fréquenter les CSI bénéficiaires du projet; de sensibiliser les habitants de Kinsoundi, leaders d’opinion, responsables des quartiers et autres, aux médicaments, intrants et services concernés par cette gratuite. Exceptée la sensibilisation, le CJID a procédé à la distribution des flyers dans les formations sanitaires de Ngassa, Raymond poaty, 18 Mamba et Diata.
D’après le délégué général du CJID, Merols Diabankana Diabs, chaque année, près de 250 millions de personnes, sont affectées par le paludisme. «La plupart des cas de décès dus à cette pandémie surviennent en Afrique subsaharienne, ou cette maladie fait aussi sérieusement obstacle au développement économique et social. On estime à plus de 12 milliards, la perte du produit intérieur brut due au paludisme, alors qu’une fraction de cette somme suffirait à le maîtriser».
et de poursuivre: «La plupart de cas de paludisme en Afrique subsaharienne sont dus au plasmodium falciparum, la forme la plus grave, car potentiellement mortelle de la maladie. Cette région héberge aussi les espèces de moustiques les plus efficaces, et donc mortels, qui transmettent la maladie. De nombreux pays africains étaient, en outre, privés des infrastructures et des ressources nécessaires pour organiser des campagnes antipaludiques durables et peu d’entre eux ont donc bénéficié des efforts déployés de longue date pour éradiquer le paludisme».
Dans certaines zones, a-t-il précisé, les parasites du paludisme échappent à la détection par les tests de diagnostic rapide, représentant une menace notable pour le diagnostic et le traitement précoces de la maladie.
Organisation non gouvernementale, le CJID a été créé en décembre 2003. Il est un acteur du développement social et solidaire au profit de la jeunesse, du genre et de la promotion de la santé.

Alain-Patrick MASSAMBA